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Les investissements des narco-trafiquants sont en partie responsables de la croissance récente de quelques villes andines avec une préférence pour les activités immobilières. Mais l'insertion de narco-capital dans les structures de l'économie légale n'a pas que des retombées "bénéfiques", elle s'accompagne de processus spéculatifs et de coûts additionnels.

Reproduisant les inégalités préexistantes, la drogue débouche néanmoins sur un développement du substitution permettant d'amortir les effets de pauvreté. Cependant, la banalisation des activités illégales risque aussi de déboucher sur la participation au pouvoir de nouveaux acteurs issus des marges et sur la transformation de certains Etats en Etats mafieux.

Appliquer la théorie des jeux à l'économie de la drogue c'est prendre en compte l'environnement institutionnel dont chaque acteur essaie de tirer le meilleur profit. Discussion autour d'un modèle de jeu à trois acteurs (trafiquant, homme politique et agent des forces de répression). Application à l'étude de la drogue en Afrique.

Proposition d'une technique d'évaluation de la production de cocaïne dans les pays andins. Etude du rapatriement et du blanchiment des revenus illicites en Colombie et sur les coûts et technique de recyclage. Discussion autour des effets macro-économiques de ces entrées de capitaux. Enonciation d'hypothèses quant aux modifications des comportements mafieux.

Evaluation du montant de dollars blanchis en Colombie par le biais des centres commerciaux semi-informels et semi-légaux que sont les sanandresitos. Quelles sont les relations entre activités de contrebande et activités commerciales?

Avant la crise financière de l'été 1997, les régimes de croissance étaient bloqués au niveau de l'évolution qualitative du facteur travail. Résultat: main d'oeuvre peu qualifiée et dérive des coûts salariaux. La crise n'a pas assaini cette situation mais au contraire la pérennise.

L'Etat vietnamien n'est plus en mesure de prendre en charge la reproduction de la force de travail. Les réformes du Doi Moi introduisent un nouveau mode d'accumulation et de répartition où l'Etat garde son rôle de leader.

Malgré un régime commercial en faveur du marché intérieur, des rythmes soutenus d'exportation ont joué un grand rôle dans le développement industriel de l'Indonésie, de la Malaisie et de la Thaïlande. Qu'en est-il pour une économie en transition et en développement comme le Vietnam?

L'évolution entre 1988 et 1996, du secteur agricole au Vietnam se caractérise par son dynamisme et la croissance de la production et des revenus paysans consécutifs au désengagement de l'Etat. Pourtant il existe des disparités croissantes des systèmes agricoles régionaux entre les différentes zones du pays.

Deux études de cas, l'une portant sur l'irrigation et l'autre sur la gestion des buffles permettent l'analyse de l'évolution de la gestion des moyens de production dans le delta du fleuve Rouge, depuis la transmission par l'Etat des structures collectivistes aux foyers paysans.