Contenu du sommaire : Dossier: Comportements d'entreprises; Stratégies de groupes / Les écarts sectoriels de coûts salariaux dans six pays de l'OCDE.

Revue Economie et statistique (INSEE) Mir@bel
Numéro no 229, Février 1990.
Titre du numéro Dossier: Comportements d'entreprises; Stratégies de groupes / Les écarts sectoriels de coûts salariaux dans six pays de l'OCDE.
Texte intégral en ligne Accessible sur l'internet
  • Comportement d'entreprises, stratégies de groupes

    • Présentation générale - Alain Mothe p. 3-4 accès libre
    • Les deux visages de la concentration industrielle : efficacité et rente de situation - Michel Amar, Bruno Crépon p. 5-19 accès libre avec résumé avec indexation
      Depuis le début des années 80, la concentration industrielle s'est nettement renforcée. Aujourd'hui, la concentration est synonyme d'une plus grande ouverture sur l'extérieur, d'une plus forte intensité capitalistique, d'un effort de recherche plus important et d'une meilleure qualification des salariés. En bref, la concentration dynamise les performances industrielles. Certes, les groupes des secteurs les plus concentrés dégagent les marges les plus élevées. Mais ces rentes de situation sont doublement limitées. D'une part, elles sont attractives et favorisent ainsi une certaine déconcentration. D'autre part, l'internationalisation des marchés inhérente au processus de concentration tend à les réduire.
    • Les groupes et la déformation du système productif - Vincent Thollon-Pommerol p. 21-28 accès libre avec résumé avec indexation
      Confrontés à la crise qui a suivi le choc pétrolier de 1974, les groupes se sont adaptés en procédant à un profond bouleversement de leurs contours. Les plus grands d'entre eux ont simultanément effectué des prises de controle, se sont dégagés de nombreuses activités et ont réinvesti dans d'autres. Dans un contexte défavorable aux grandes unités économiques, certains, dont les "leaders", ont utilisé à plein la flexibilité que leur confère leur structure: la division en entreprises de taille plus modeste, relativement spécialisées, permet une souplesse d'adaptation dont ils ont su profiter. A contrario, les grands groupes étroitement enfermés dans des secteurs particulièrement touchés par la crise ont été contraints soit à disparaitre, soit à réduire très fortement leur taille.
    • L'impact des politiques de croissance externe : l'expérience des entreprises françaises au cours des années quatre-vingt - François Bavay, Denis Beau p. 29-40 accès libre avec résumé avec indexation
      Les entreprises industrielles françaises ont considérablement accru leur effort de développement par croissance externe depuis le milieu des années 80. Cette tendance, semble se confirmer en 1989. les grandes entreprises développent des stratégies sur longue période afin d'atteindre une dimension à l'échelle des marchés internationaux. Le redressement de leur situation financière et la sensible amélioration de leur marge leur permettent de consacrer d'importants capitaux à des opérations de croissance externe. Les performances des entreprises pratiquant la croissance externe, dues aussi à des efforts de restructuration et à la mise en oeuvre de politiques de gestion particulièrement rigoureuses, ont été meilleures que celles de leurs homologues à croissance interne.
    • Les effets favorables d'une baisse de la fiscalité des entreprises : une évaluation à partir de données individuelles - Michel Bua, Philippe Girard, François Legendre, Philippe Redondo p. 41-51 accès libre avec résumé avec indexation
      Une politique d'offre qui abaisse le taux de l'impot sur les sociétés vise à encourager l'investissement productif et à améliorer la compétitivité des entreprises. La quantification de ses effets est habituellement réalisée à l'aide de modèles macroéconomiques qui sont relativement mal adaptés à une telle utilisation. L'exercice réalisé ici cherche à prendre en compte la diversité des caractéristiques individuelles des entreprises. La disponibilité de données de panels permet de mesurer le "cout d'usage du capital" au niveau de chaque entreprise. Une modélisation simple permet d'en tirer des résultats globaux, cohérents avec ceux des modèles macroéconomiques. Mais ce résultat global recouvre des réactions différentes au niveau individuel, pour certaines entreprises, l'impact de la mesure serait meme négatif en termes d'emploi.
  • Salaires

    • Les écarts de coûts salariaux entre secteurs industriels dans six pays de l'OCDE - Pierre Concialdi, François Guillaumat-Tailliet, Laurent Vassille p. 53-62 accès libre avec résumé avec indexation
      A l'exception de la France et de l'Italie, les disparités sectorielles de couts salariaux se sont renforcées depuis quinze ans particulièrement aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. L'ampleur de ces disparités varie fortement d'un pays à l'autre. Les différences de structures de qualification expliquent une grande partie des écarts de couts salariaux: dans ces secteurs à couts salariaux élevés, il existe une sorte de prime à la qualification. En revanche, le lien entre cout salarial et productivité est assez lache, et la variation des effectifs dans chaque secteur n'a qu'un impact limité.
  • Paru... À paraître - p. 64-65 accès libre
  • Résumés Summaries Resumenes - p. 67-71 accès libre