Contenu du sommaire

La combinaison d'un programme nucléaire qui avance à grands pas, de la radicalisation du pouvoir politique et de l'escalade diplomatique, suscite des craintes légitimes. Qu'en est-il exactement, alors que le dossier de l'Iran est entre les mains du Conseil de Sécurité des Nations Unies ?

Un immense désastre humanitaire est en cours au Darfour. Il place la communauté internationale devant un dilemme, en raison de l'engagement et du financement à fournir pour arrêter la violence, mettre fin au contrôle de Khartoum et construire une société civile.

Le sentiment d'une communauté de destin relie la majorité des Juifs entre eux, qu'ils soient croyants ou non, qu'ils se revendiquent de la communauté officielle à travers ses associations ou ses synagogues, ou qu'ils soient détachés des institutions. Les Juifs de France sont-ils pour autant devenus « communautaristes » ?

Aucun parlementaire n'imaginerait que son statut l'habilite à se prononcer sur les phénomènes des sciences de la nature et de la vie. Pourquoi en irait-il différemment pour l'histoire des sociétés ? En s'élevant contre le principe des lois mémorielles, les historiens rappellent que l'histoire appartient à tous.

Nous sommes assaillis par toutes sortes de craintes concernant l'avenir. La Science intervient dans cette peur, même si ce n'est que pour partie seulement. OGM, nucléaire, clonage, vache folle... on se demande si la science ne porterait pas la menace comme la nuée l'orage.

Les anniversaires de 2006 rappellent à la fois la mort d'Ignace (1556) et la naissance de François Xavier et de Pierre Favre (1506), « amis dans le Seigneur ». La formule étonne sous la plume d'Ignace. Elle ne lui est pas familière ; il l'emploie dans une lettre de 1537 pour annoncer l'arrivée de ses premiers compagnons venus de Paris le rejoindre à Venise.

Michel Houellebecq dérange ! On ne saurait s'en étonner : nous ne sommes pas étrangers au monde qu'il décrit, un monde où la poursuite de la jouissance s'est déchaînée en même temps que la solitude. Mais, en dévoilant le nihilisme derrière l'hédonisme d'aujourd'hui, il contribue à une forme de « militantisme » nihiliste.