Titre | Des méthodes archaïques pour des industries modernes | |
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Auteur | Béatrice Canel-Depitre | |
Revue | La Revue des Sciences de Gestion | |
Numéro | no 247-248, 2011 « Savoir plus, pour pouvoir plus, pour être plus » | |
Rubrique / Thématique | Innovation, innovateur, recherche et développement |
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Page | 39-46 | |
Résumé |
L'expérimentation animale, qui autorise le lancement sur le marché des produits chimiques et pharmaceutiques, est remise en cause par des scientifiques, des médecins, des philosophes, des ex-vivisecteurs et même des industriels qui réclament la généralisation des méthodes in vitro. Partant de ce constat, notre objet de recherche est de découvrir si la discrétion du marketing « grand public » de l'industrie de l'expérimentation animale n'est pas due à sa difficile justification. Pour ce faire, nous adopterons une démarche exploratoire qui va nous conduire à nous pencher sur la place du marketing face à la responsabilité de l'entreprise en matière de santé humaine pour ensuite nous attacher aux raisons profondes d'une pratique qui est scientifiquement contestée. Le principal résultat de notre travail est de faire ressortir les nombreux et divers intérêts en jeu : les profits des sociétés géantes de l'agrobusiness, des pourvoyeurs d'animaux de laboratoire et des fournisseurs d'équipements spécialisés (cages, appareils de contention...) et les publications de chercheurs qui dépendent des subventions de l'expérimentation animale. En conclusion, on peut se demander ce qu'il en est réellement de l'intérêt de l'homme et se poser la question de la viabilité, à terme, de l'expérimentation animale ignorant toute démarche marketing institutionnelle. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The impact of the economy based on knowledge about developing the capacity of innovation in services (for Algerian banks and insurance)The animal experiment, which authorizes the launch on the market of the chemical and pharmaceutical products, is questioned by scientists, doctors, philosophers, ex-vivisectionists and even industrialists who demand the generalization of the in vitro methods. Our object of search is to discover if discretion of the marketing of animal experiment industry is not due to its difficult justification. To do it, we shall adopt an exploratory step which is going to lead us, at first, to tilt on the place of the marketing in front of the responsibility of the company in human health then to become attached to the deep reasons of a practice which is scientifically disputed. The main result of our work is to highlight the numerous and diverse interests in game : the profits of the huge companies of the agrobusiness, the suppliers of animals of laboratory and the suppliers of equipments specialized (cages, devices of concentration...) and researchers' publications which depend on subsidies of the animal experiment. In conclusion, we can wonder that it is there really of the interest of the man and to ask the question of the viability, later, of the animal experiment ignoring any institutional marketing approach. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RSG_247_0039 |