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Micro-État alpin au cœur de la chaîne, la Principauté du Liechtenstein se singularise à plus d'un titre: alors qu'on la connaît avant tout par ses timbres, voici qu'elle apparaît aujourd'hui comme l'une des nations les plus industrialisées de l'Europe occidentale. Mais cette industrialisation s'est toujours opérée sans porter atteinte à la ruralité traditionnelle et s'intègre parfaitement dans le paysage. En outre, et ce n 'est pas là la moindre originalité de la Principauté, le Liechtenstein est un territoire sans authentique ville et Vaduz, la capitale, ne se distingue des autres bourgs que par le château princier qui la domine du haut de son escarpement vertigineux.

Le but de ce travail se limite à démontrer la gravité du problème de l'approvisionnement en eau potable au Kuwait. Ce problème est largement influencé par l'ingratitude des conditions naturelles, en particulier par la sécheresse de l'air et du sol. L'extrémisme et l'agressivité du climat se manifestent par de longues périodes annuelles sans précipitation et par une grande intensité de l'évaporation. Les hautes températures de l'air et du sol ne font qu'augmenter cette évaporation et aggraver le problème de la pénurie en eau atmosphérique. Le régime pluviométriqué se caractérise essentiellement par la forte intensité de pluie et par la grande variabilité relative interannuelle des précipitations. Toutes ces conditions climatiques sévères jouent ensemble dans une même direction : la disparition totale de l'eau en surface et l'impossibilité de la recharge des nappes aquifères. Avant l'ère du pétrole, ces conditions climatiques agressives ont exercé leur influence sur les techniques élémentaires d'alimentation en eau potable. La dessalinisation, qui est actuellement la technique d'alimentation en eau la plus avancée, ne représente pas, à notre avis, une solution sûre et permanente du problème. Toute solution possible devra se baser sur deux conditions naturelles spécifiques du pays : l'agressivité du climat, qui influe largement sur la possibilité de modification du bilan hydrique et hydrogéologique, et la préservation du pétrole, la seule ressource d'énergie épuisable, irremplaçable pour la dessalination de l'eau de mer au Kuwait.

En Afrique noire, les problèmes liés à l'eau sont parmi les plus graves que pose aux pouvoirs publics, dont les moyens sont très limités, la rapidité de la croissance urbaine. Malgré des investissements importants, l'approvisionnement des citadins en eau potable est difficilement assuré : collectivement d'abord, mais surtout individuellement. L'extension en surface des agglomérations, le faible niveau de revenu de la plupart des ménages font que seuls les « beaux quartiers » et les groupes sociaux aisés sont correctement desservis par des branchements individuels. La masse des défavorisés ne dispose au mieux que de bornes-fontaines peu nombreuses, et doit s'approvisionner soit à prix élevé auprès de revendeurs, soit à des puits, sources et marigots trop souvent pollués ; faible consommation moyenne et taux élevés de morbidité (surtout infantile) sont les graves conséquences d'une situation caractérisée par des inégalités choquantes. Mais l'eau de surface présente aussi des dangers permanents. Des sites, normalement inconstructibles, ont été envahis par les habitations. Sur les pentes fortes aux sols dénudés, les averses orageuses provoquent des ravinements catastrophiques ; des crues brutales et des dépôts massifs d'alluvions se produisent dans les vallées et les bas-fonds. La « colonisation » de zones inondables, de marécages et de lagunes, a donné naissance à des quartiers insalubres, où des milliers de citadins vivent dans des conditions malsaines, sinon dangereuses. Dans l'ensemble des quartiers populaires, le mauvais entretien ou bien l'absence complète d'équipements collectifs d'assainissement a aussi des effets inquiétants : stagnation des eaux pluviales, évacuation des eaux ménagères sur la voie publique, et surtout usage généralisé des latrines et dépôt à l'air libre des excréments humains, qui entraînent la montée d'un « péril fécal » de plus en plus menaçant.