Contenu du sommaire : Vulnérabilités sanitaires et sociales

Résumé : Cet article cherche à clarifier le concept de vulnérabilité, aujourd'hui largement tombé dans le sens commun. Il a aussi pour objectif de penser ce terme en le positionnant face à d'autres catégories de la prise en charge sanitaire et sociale : exclusion, pauvreté, précarité, fragilité… Pourquoi les mots changent-ils selon les époques alors que les populations qu'ils recouvrent sont toujours plus ou moins les mêmes ?

Résumé : À la lumière de tous les travaux qui lui sont consacrés, la population immigrée est considérée comme étant à très haut risque de vulnérabilité. Nous parlons des invisibles doublement vulnérabilisés, parce qu'au regard des différentes politiques mises en place pour les personnes âgées en France, les migrants âgés ont souvent été tenus à l'écart, puisque l'objectif était qu'elles rentrent dans le cadre des dispositifs de droits communs. Or ce public a des spécificités que les différentes prises en charge ne prennent pas en compte. L'objet de cet article consiste donc à montrer à partir des travaux empiriques la marque de cette vulnérabilité là-bas et ici.

Résumé : Bien que les recherches s'intéressent de plus en plus aux problématiques liées à la jeunesse en milieu rural, les jeunes circulant dans les espaces ruraux sont encore sous-étudiés et font partie d'une jeunesse invisibilisée qui peine à faire entendre sa voix dans la sphère publique. Pour autant, ces jeunes méritent notre intérêt du fait qu'ils vivent, ou circulent, dans des espaces ruraux hétérogènes qui sont intégrés aux enjeux professionnels et économiques globalisés et libéralisés de notre société contemporaine. Dans ce contexte particulier, l'article s'intéresse aux convergences et aux multiplications des vulnérabilités induites ainsi qu'à leurs particularités telles qu'elles sont vécues par des jeunes non diplômés et des jeunes nomades saisonniers viticoles vivant, ou circulant, dans des espaces ruraux de Nouvelle-Aquitaine.

Résumé : Cet article entend questionner les enjeux et les implications de l'essor de la notion de vulnérabilité dans les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux. La réflexion proposée s'appuie sur l'exemple de la prise en charge du sans-abrisme en France. Elle s'inscrit dans une perspective constructiviste pour allier dimensions macrosociologique (rapports thématiques) et microsociologique (« observation participante » et « participation observante » dans le secteur de l'hébergement/logement).

Résumé : Comment les personnes en deuil ont-elles été vulnérables du fait de la maladie contagieuse du Covid-19 ? Pour répondre, l'auteur propose d'analyser la place symbolique accordée à la vulnérabilité et au deuil, pour ensuite comprendre le deuil de ces personnes pendant la période du premier confinement en France.

Résumé : La gouvernance émotionnelle est devenue une dimension importante au cours du COVID-19. Avec l'avènement de la crise moderne, l'espace communautaire est devenu un champ indépendant, les émotions des résidents sont devenues des émotions communes, et « personne ne doit être infecté » est devenu un objectif commun, et les avantages de la gouvernance émotionnelle basée sur le réseau se reflètent. Dans ce cas, la « persistance » et la « persévérance » de Shanghai sont devenues une pratique raffinée de la gouvernance émotionnelle dans le contexte de la politique du « zéro dynamique ». Dans cet article, nous analyserons la relation dynamique entre le pouvoir, l'espace et l'émotion dans la pratique de la gouvernance populaire à Shanghai en période de crise publique et la manière de construire une structure « individu-groupe-organisation » par le biais de théories spatialement pertinentes, en prenant la crise épidémique comme toile de fond et l'ethnographie communautaire.

Résumé : Le concept de vulnérabilité est une notion relativement récente dans le champ des sciences. La vulnérabilité, à la fois universelle et structurelle, émerge de façon contextuelle et s'accompagne de nouvelles formes d'actions sociales basées sur des parcours de vie et des aides personnalisées. Après l'apparition du Covid-19 , les vulnérabilités se sont renforcées et cumulées sur les populations fragiles qui ont subi plus que d'autres, les multiples effets de la crise sanitaire. Ainsi, il semble plus juste de définir cette maladie non comme une « pandémie » mais comme une « syndémie », c'est-à-dire comme un ensemble de vulnérabilité étroitement lié « se renforçant mutuellement affectant de manière significative l'état de santé d'une population ». L'apparition du Covid-19 au sein de populations en situation de vulnérabilité a eu un effet sur les deux dimensions de la vie, tant sur la longueur (espérance de vie) que sur son épaisseur (qualité de la vie).

Résumé : Cette contribution a pour but de saisir l'usage social des notions de vulnérabilité et de dignité individuelle comme marqueur du paradigme de l'accompagnement social. Après avoir tenté de clarifier les conceptions auxquelles ces deux termes renvoient, nous observons que le travail social se dote d'approches de l'intervention qui traduisent une évolution des pratiques centrées sur la personne. La présentation du « Développement du pouvoir d'agir » (DPA) et de l'approche « Dignité dans le soin » permettent de constater un renforcement d'une conception individualiste et relationnelle de la dignité comme réponse aux situations de vulnérabilité.

Résumé : Cette contribution a pour but de saisir l'usage social des notions de vulnérabilité et de dignité individuelle comme marqueur du paradigme de l'accompagnement social. Après avoir tenté de clarifier les conceptions auxquelles ces deux termes renvoient, nous observons que le travail social se dote d'approches de l'intervention qui traduisent une évolution des pratiques centrées sur la personne. La présentation du « Développement du pouvoir d'agir » (DPA) et de l'approche « Dignité dans le soin » permettent de constater un renforcement d'une conception individualiste et relationnelle de la dignité comme réponse aux situations de vulnérabilité.

Résumé : Cet article s'intéresse en particulier aux petites associations locales de solidarité internationale (ALSI) qui, sur le mode des contacts directs (face-à-face), réactualisent l'intérêt pour les populations « bénéficiaires » des pays du « Sud ». Nous partons d'un point de vue centré sur la présentation d'une étude de cas (les femmes veuves vulnérables) pour proposer une réflexion plus globale en termes de don, de la reconnaissance ou des capabilités des « bénéficiaires » dans l'aide internationale.