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Titre La mondialisation : triomphe et périls
Auteur Division économie internationale, Département analyse et prévision de l'OFCE, Henri Sterdyniak, Hélène Baudchon, Odile Chagny, Bruno Coquet, Hervé Le Bihan, Olivier Passet, Christine Rifflart, Frédéric Lerais, Catherine Mathieu
Mir@bel Revue Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques)
Numéro no 65, 1998 Revue de l'OFCE n°65
Rubrique / Thématique
Les Prévisions
Page 125-195
Mots-clés (géographie)Allemagne Asie Etats Unis Europe France Italie Japon Monde Royaume Uni
Mots-clés (matière)chômage commerce international marché du travail mondialisation pétrole politique budgétaire politique de l'emploi politique économique population taux d'intérêt
Mots-clés (organismes)Organisation de coopération et de développement économique - O.C.D.E. Union européenne - U.E.
Résumé Au tournant de l'an 2000, la mondialisation triomphe. C'est la capacité s'intégrer dans l'économie mondiale qui différencie la réussite des économies. En même temps, la mondialisation a ses périls : pression sur les salaires et les emplois, instabilité des mouvements de capitaux, des Bourses et des taux de change, fracture des solidarités nationales. Notre projection de l'évolution de l'économie mondiale à l'horizon 2005, réalisée à l'aide du modèle multinational MIMOSA, est relativement optimiste. La crise asiatique déclenchée l'été dernier ne serait que transitoire ; au delà de 2000 les Dragons et les pays Asie retrouveraient un rythme de croissance dynamique (6%). L'Amérique latine, l'Afrique et les pays de ancien bloc socialiste connaîtraient des croissances de ordre de 4,5%. Les prix du pétrole croîtraient de façon modérée. Dans les grands pays industriels, l'inflation et les soldes budgétaires resteraient maîtrisés. À l'échelle mondiale, les taux d'intérêt réels resteraient relativement bas. Aux États-Unis, la croissance, qui ne serait plus soutenue comme dans la période récente par une consommation des ménages et un investissement des entreprises exceptionnellement dynamiques, ralentirait (2,2% en moyenne de 2000 à 2005), le taux de chômage serait proche du taux équilibre (5,7% en 2005). Victime d'une crise durable de rentabilité, le Japon connaîtrait une croissance faible (1,9%) et tirée par l'extérieur ; il continuerait à accumuler des excédents courants. En Europe, l'UEM serait un succès : la croissance de 2,5% en moyenne, serait suffisamment vigoureuse pour que le Pacte de stabilité n'ait pas à jouer ; les finances publiques s'amélioreraient grâce la croissance, à la baisse des taux intérêt et à des politiques budgétaires modérément restrictives : le taux de chômage diminuerait lentement mais sensiblement (de 10,4% en 1997 à 8,4% en 2005). Malgré une conjoncture spécifique et une inflation moins basse, le Royaume-Uni devrait rejoindre les pays participant euro en 2002. L'article présente d'abord les hypothèses de taux d'intérêt et de taux de change de la projection. Sont ensuite développées les perspectives du commerce international, puis les évolutions des grands pays industriels, l'accent étant mis sur la situation des finances publiques et des marchés du travail, enfin celles des zones en développement.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Medium-term Prospects for the World Economy forecast for 2005. Division économie internationale. This projection may sound optimistic. The turmoil in East Asia would have mostly short-term effects. Beyond 2000, growth would be back in Asia (6% a year from 2000 to 2005). Oil prices would stay moderate. In the major industrialised countries, inflation and public finances would remain checked, allowing for lower real interest rates. Growth would slow down in the United States (2,2% a year), as private demand would be less dynamic ; the unemployment rate would remain close to the NAIRU (5,7% in 2005). In Japan, domestic demand would remain weak until returns on capital are restored ; net exports would allow a 1,9% annual growth rate. The EMU would be successful with EU growth settling near 2,5%, shrinking public deficits and slowly decreasing unem ployment rates (8,4% in 2005). Great Britain would join the monetary union in 2002.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ofce_0751-6614_1998_num_65_1_1498