Titre | La finance mondiale discréditée | |
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Revue | Revue de l'OFCE (Observations et diagnostics économiques) | |
Numéro | no 105, avril 2008 Dossier : Perspectives 2008-2009 | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Perspectives 2008-2009 |
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Page | 311 | |
Résumé |
La crise de liquidité qui a éclaté durant l'été 2007, à la suite du retournement du marché immobilier aux États-Unis, a fortement pesé sur l'activité des banques internationales au second semestre 2007 et influencera encore leurs résultats en 2008. La confiance n'est effectivement pas rétablie et sera perturbée tant que toutes les mauvaises nouvelles n'auront pas été mises à jour et que les doutes sur la solvabilité de certaines banques n'auront pas été levés. En s'inscrivant dans la durée, la crise fait peser des menaces sur les conditions de financement des entreprises et des ménages. Pour les entreprises, malgré une volatilité accrue des marchés boursiers et une augmentation du spread de taux d'intérêt, on n'observe aucun ralentissement de la demande et de la distribution de crédits. La situation des ménages est un peu différente dans la mesure où un ralentissement était déjà observé, en lien avec une moindre demande de crédits immobiliers. De même, les conditions s'étaient déjà progressivement durcies à la suite des hausses de taux décidées par les autorités monétaires. L'ajustement devrait se poursuivre sur le marché immobilier mais il ne serait pas significativement amplifié par des effets d'offre modifiant la distribution de crédit. Dans ces conditions, on pourrait observer une baisse de la consommation des ménages en France, en Espagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis, liée aux effets de richesse immobilière et financière. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The crisis that began in summer 2007, after the reversal of the housing market in the United States, had a negative impact on the activity of international banks in the second half of 2007 and will also influence their results in 2008. Confidence has not been restored as doubts about banks' solvency remain. The crisis has induced a rise in the financing conditions for companies and households. For the former, no deceleration of credit has been noticed yet. For the latter, there had already been a deceleration of credit due to the tightening of monetary policies in the years preceding the crisis. A less dynamic consumption may be observed, through wealth effects, in France, in Spain, in the United Kingdom and in the United States, due to the ongoing adjustment in housing markets.JEL classification: E44. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=REOF_105_0311 |