Titre | 35 heures - Évaluations de l'effet emploi | |
---|---|---|
Auteur | Matthieu Bunel et Stéphane Jugnot | |
Revue | Revue économique | |
Numéro | vol. 54, no 3, mai 2003 Développements récents de l'analyse économique | |
Rubrique / Thématique | Développements récents de l'analyse économique |
|
Page | 595 | |
Résumé |
Cet article présente différentes évaluations des effets de la réduction du temps de travail sur l'emploi réalisées par la Dares dans le cadre du suivi des lois Robien et Aubry. Certaines utilisent les outils méthodologiques développés récemment pour l'évaluation des politiques publiques. Elles permettent d'évaluer un effet net direct de l'ordre de 6 à 7 % pour les entreprises ayant bénéficié des aides incitatives et de 3 % pour les autres. Au-delà de l'effet de sélection, ces différences de créations d'emplois s'expliquent par l'hétérogénéité des modalités de mise en œuvre de la réduction du temps de travail. Au niveau macroéconomique, les différents dispositifs de réduction du temps de travail auraient eu un effet important sur l'emploi. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
This paper presents several Dares' empirical analysis on the impact of working time reduction on employment. Using recent econometrics methodology to analyse active labour market programs, the authors found a net effect on employment of 6 % to 7 % for companies under the Robien's or Aubry's social tax cuts and approximately 3 % for the other companies. Selection bias and differences on the implementation of the “reduced work week” explain this gap. Finally, macro-economic inference pointed out that reduced work week had generated up to 300 000 new jobs.
Classification JEL : J21, J 22, C34 Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RECO_543_0595 |