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Titre Le cinéma fait-il l'histoire ? Le cas de La Dolce vita
Auteur Julien Neutres
Mir@bel Revue 20 & 21. Revue d'histoire
Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire
Numéro no 83, juillet-septembre 2004 Guerre d'Algérie
Page 53
Résumé Chaque film, malgré le processus mécanique de son enregistrement, est toujours inscrit dans un contexte de production et d'usage qui en détermine le contenu et interdit de le regarder comme une empreinte immédiate du réel. L'étude du cas de La Dolce vita, le film que Federico Fellini réalise en 1960, est particulièrement exemplaire à cet égard, si l'on veut bien prêter attention aux sources documentaires qui ont contribué à son écriture, qu'elles viennent de la vie quotidienne des Romains ou de la mythologie de la ville. L'historien s'avance alors sur un terrain qui lui est familier : il ne s'agit pas tant de jauger l'authenticité de la réalité culturelle, sociale ou même économique de cette Italie des années 1950 inscrite dans le film, que de repérer le gain d'intelligibilité apportée à l'histoire contemporaine de Rome.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Every film, regardless of the mechanical process of its recording, is part of a production context that determines its contents and prevents it from being watched as an instantaneous trace of reality. The study of La Dolce Vita, the film that Federico Fellini made in 1960, is particularly exemplary when one looks at the documentary sources that went into its writing, whether coming from the daily life of Romans or the mythology of the city. The historian is on familiar ground : it is not so much a question of judging the authenticity of cultural, social or even economic reality of the Italy of the 1950s in the film as of accounting for the increased intelligibility gained of contemporary Roman history.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VING_083_0053