Titre | Dimensions diplomatiques de la crise des Falkland | |
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Auteur | Philip Windsor | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 47, no. 3, 1982 | |
Rubrique / Thématique | La crise de l'Atlantique Sud |
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Page | 685-699 | |
Résumé |
Le conflit des Falkland est l'une des très rares guerres de l'histoire dans laquelle une nation n'avait pas véritablement l'intention de débarquer et l'autre combattait pour défendre un territoire dont elle disait depuis vingt ans qu'elle n'y était pas particulièrement attachée. Les deux pays ont ouvert les hostilités parce que chacun avait conclu que l'autre n'était pas véritablement prêt à le faire. Le rôle joué par les Etats-Unis fut d'une importance cruciale. Si les Etats-Unis avaient été disposés à faire comprendre clairement à l'Argentine, à partir du moment où ils ont offert leur médiation, qu'en cas d'hostilités, ils prendraient parti pour la Grande-Bretagne, l'analyse des Argentins quant à l'éventualité d'un conflit et son aboutissement aurait été très différente. L'ambiguïté finale du conflit dans son ensemble tient au fait que l'Angleterre finit par mener une guerre nationale, à propos de questions d'ordre universel. Il est ironique de remarquer que cette guerre est largement perçue aposteriori comme la démonstration de la manière dont un pays de l'Ouest veut et sait se battre. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Diplomatie Dimensions of the Falklands Crisis, by Philip Windsor
The Falklands conflict represents one of the very few wars in history in which one nation had no real intention of invading, and the other fought for territory which it had spent twenty years saying that it did not really want. The two countries went to war because each concluded that the other was not really prepared to do so. What was crucial was the role played by the United States. If the United States had been willing to make it clear to Argentina from the moment it offered to médiate that, in the event of hostilities, it would corne down on the side of Britain, Argentinian calculations both about the likelihood of conflict and about its outeome would have been very different. The final ambiguity of the whole conflict was that Britain ended by fighting a national war over universal issues. The final irony is that the war is largely seen in retrospect as a démonstration of one Western country's will and ability to fight. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1982_num_47_3_3216 |