Titre | La loi du 15 mars 1850, "du comte de Falloux aux mécomptes de François Bayrou" | |
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Auteur | Jean-François Chanet | |
Revue |
20 & 21. Revue d'histoire Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire |
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Numéro | no 87, juillet-septembre 2005 Laïcité, séparation, sécularisation 1905-2005 | |
Rubrique / Thématique | Laïcité, séparation, sécularisation 1905-2005 |
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Page | 21 | |
Résumé |
La relation essentielle qui existe en France depuis la Révolution de 1789 entre la sécularisation de l'État et la démocratisation de la société explique à la fois l'importance primordiale de l'enjeu scolaire et la difficulté qu'ont eue les pouvoirs successifs d'organiser en ce domaine des institutions stables. Entre le milieu du 19e et la fin du 20e siècle, le service public et laïque d'enseignement s'est développé tandis que reculait l'enseignement privé confessionnel. Mais en vertu de la liberté de l'enseignement, dont le principe n'a jamais disparu de la législation, l'État a été conduit à déléguer une partie de la mission de service public à un secteur privé dont il a reconnu le « caractère propre », et il se montre aujourd'hui tenté de se désengager, au nom de la décentralisation, de ce qu'il continue à appeler l'éducation nationale. De là des tensions persistantes, qui révèlent sans doute « le poids du passé », mais plus encore les difficultés nouvelles de la décision politique devant la réactivité d'une société globalement bien plus consciente qu'en 1850 de l'importance de l'école et où l'éventail des croyances s'est diversifié. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The basic relation in France since the 1789 revolution between the secularization of the State and the democratization of the society explains both the major importance of the school issue and the difficulty the successive authorities have had in organizing stable institutions in this area. Between the middle of the 19th and the end of the 20 th centuries, civil and secular education developed while religious private schools diminished. But because of freedom of education, whose principle has always been on the books, the State has had to delegate a part of its public service mission to a private sector recognized as having “its own character”. In the name of decentralization the state seems to be trying to get out of what it continues to call national education. This produces persistent tensions that are more revelatory than the “weight of the past of the new problems of political decision-making due to the reactivity of the society. The society is generally-speaking more conscious than in 1850 of the importance of school in which the range of beliefs has grown. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VING_087_0021 |