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Titre La diplomatie privée des multinationales japonaises
Auteur Guy Faure
Mir@bel Revue Politique étrangère
Numéro vol. 50, no. 1, 1985
Rubrique / Thématique
Vers un nouveau Japon
Page 71-83
Mots-clés (matière)entreprise multinationale relations du travail vie politique
Mots-clés (géographie)Japon
Résumé Depuis le milieu de la décennie 70, on assiste au Japon à une influence croissante du monde des affaires sur la politique. Les entreprises tendent à se placer en première ligne sur la scène tant nationale qu'internationale. Au niveau des cercles dirigeants, les rôles semblent avoir été échangés : la bureaucratie adopte de plus en plus un profil bas, c'est le cas du MITI, qui a perdu beaucoup de son prestige au profit de son discret homologue des Télécommunica- lions qui gère les industries de pointe. Enfin, il faut s'attendre à un changement de style dans la façon dont le patronat conduit sa diplomatie : les négociations bilatérales tendent à faire place aux négociations multilatérales, leurs contenus ne se limitent plus aux seules questions économiques mais vont vers une résolution plus globale des problèmes. Enfin la tendance récente de la diplomatie patronale semble offrir une plus grande place à une diplomatie plus personnalisée.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The Private Diplomacy of Japanese Multinational, by Guy Faure Since the mid-1970s, we have witnessed a growth in the political influence of Japan's business world. It is business enterprise which is beginning to play the leading role both on the national and international stage. Within the ruling circles the relative power positions have changea, with the bureaucracy keeping a lower profile. This has been the case for MITI whose prestige has declined in favour of Us discreet counterpart at Telecommunications, which directs the leading high technology industries. It seems we can expect a change of style in the way the employers' organisations conduct their diplomacy. Bilateral negotiations are giving way to multilateral ones, they are no longer limiting themselves to economie questions but tending to look for more global solutions for their problems. Finally, these recent trends seem to have made possible a more personalised style of diplomacy.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1985_num_50_1_3442