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Titre Du bon usage de la démocratisation. L'exemple des politiques éducatives en France depuis le début des années 1980
Auteur Guy Lapostolle
Mir@bel Revue 20 & 21. Revue d'histoire
Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire
Numéro no 86, avril-juin 2005 Varia
Page 107
Résumé Depuis le début des années 1980, l'État a modifié ses modalités d'intervention dans la gestion des politiques publiques. Les gouvernements successifs ont tenté de faire en sorte que leurs décisions prennent davantage en compte les aspirations des citoyens. Ces derniers ont été plus qu'auparavant associés à l'élaboration de ces décisions et les différentes actions menées ont également été plus ciblées, visant ainsi des besoins singuliers de populations particulières. Ces nouvelles modalités d'intervention apparaissaient désormais comme un mode de gestion nouveau des politiques publiques et elles devaient, dans le cadre des politiques éducatives, conduire à une véritable démocratisation de l'enseignement secondaire. Ce qui ne fut pas toujours le cas. Vraisemblablement parce que ce mode de gestion, considéré a priori comme le meilleur substitut aux politiques antérieures qui avaient échoué, a été suivi de nombreux effets pervers. Il semble néanmoins que ces effets pervers pourraient être contenus si l'État envisageait sous un angle différent les possibilités de réguler son action.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Since the early 1980s, the State has modified its management of public policies. Successive governments have tried to take citizens' desires more into account in their decisions. Citizens have been associated with the decisions more than before, and the various actions have also been targeted to respond to particular needs of particular populations. These new means of intervention can be considered as a new management method of public policies. In the framework of educational policies, they should lead to a real democratization of secondary education, which has not always been the case. Probably because this management method, considered a priori as the best substitute to the previous failed policies, led to many perverse effects. It would seem though that these perverse effects could be limited if the State envisaged the possibilities of regulating its action from another angle.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VING_086_0107