Titre | L'Albanie : un pays à part ? | |
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Auteur | Thomas Schreiber | |
Revue | Politique étrangère | |
Numéro | vol. 50, no. 4, 1985 | |
Page | 925-933 | |
Mots-clés (géographie) | Albanie Pays socialistes | |
Mots-clés (matière) | situation politique | |
Résumé |
La disparition d'Enver Hodja en avril 1985 marque la fin d'un chapitre important de l'histoire de l'Albanie, un pays qui pratique le régime communiste le plus dur et où les épurations sanglantes se sont succédées depuis 1945. Après le suicide mystérieux en décembre 1981 de Mehmet Shehu, considéré comme le dauphin d'Enver Hodja, on assiste à l'« ascension irrésistible » de Ramiz Alia, désormais numéro un du Parti et de l'Etat. Ramiz Alia veut préserver la « pureté marxiste-léniniste » de sa nation face aux « révisionnismes » et « imperialismes » menaçant une nation qui poursuit une expérience originale et se méfie du monde extérieur. Dans l'attente une nouvelle orientation pour le moment improbable, l'Albanie reste un pays à part. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Albania : A Country Apart ? by Thomas Schreiber
The death of Enver Hodja in April 1985 marked the end of an important chapter in Albanian history. The country has had the most repressive of communist regimes with a succession of bloody purges since 1945. After the mysterious suicide of Mehmet Shehu in December 1981, Ramiz Alia became second in line, and took over leadership of the party and state. He has maintained Marxist-Leninist purity against « revisionist » and « imperialist » threats thought to menace a country suspicious of the outside world. Albania seems destined to remain in its isolation, except for some unlikely change in policy. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/polit_0032-342x_1985_num_50_4_3512 |