Titre | L'aristocratie en Hongrie entre les deux guerres : une apparente continuité | |
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Auteur | Catherine Horel | |
Revue |
20 & 21. Revue d'histoire Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire |
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Numéro | no 99, juillet-septembre 2008 Aristocraties européennes et césure de la Grande Guerre | |
Rubrique / Thématique | Aristocraties européennes et césure de la Grande Guerre |
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Page | 91 | |
Résumé |
Les lendemains de la première guerre mondiale représentent pour la Hongrie une rupture à plus d'un titre : défaite militaire et éclatement du royaume de Saint-Étienne. Le pays se retrouve dirigé par des hommes issus de la contre-révolution née en réaction à l'expérience bolchevique. Les aristocrates sont nombreux dans ce groupe et vont chercher à maintenir leur position dans le futur État. À la veille de la seconde guerre mondiale toutefois, le déclin des vieilles familles de la noblesse historique est patent. Le retour à l'ordre de 1920 a permis aux aristocrates de sauver biens et titres, mais les traités de paix les ont privés de la référence nécessaire à leur existence, le souverain. Le choix politique du légitimisme est logique puisque la Hongrie reste un royaume. Les autres alternatives politiques sont soit inacceptables, soit des pis-aller, ce qui est le cas du régime Horthy. À quelques exceptions près, les aristocrates sont absents de l'extrême droite et étrangers aux dérives fascistes. La guerre achève de les éloigner du pouvoir. La grande majorité d'entre eux s'exile après 1945. Ceux qui demeurent sont déclassés. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The aftermath of the First World War represents for Hungary a break on more than one account: military defeat and dismemberment of the Kingdom of Saint-Stephen. The country ends up being led by the counterrevolutionary leaders who emerge in reaction to the Bolshevik experience of 1919. There are many aristocrats in this group who aim to restore their positions in the new state. However, on the eve of the Second World War, the decline of the old noble families is obvious. The new order of 1920 enabled them to keep their wealth and titles, but the peace treaties deprived them of their necessary raison d'être: the king. The political choice of legitimism is logical since Hungary remains a kingdom. The other alternatives are either unacceptable or of last resort as it is the case with the regime of regent Horthy. The aristocrats are, with a few exceptions, absent from the far-right parties and alien to fascist movements, the War completes their removal from power. Finally, the majority of them goes into exile after 1945, and the few remaining families lose their status. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VING_099_0091 |