Titre | Développement projects and growth under finance domination. The case of Brazil during the Lula years (2003-2007) | |
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Auteur | Fabio Stefano Erber | |
Revue | Revue Tiers-Monde | |
Numéro | no 195, juillet-septembre 2008 Varia | |
Rubrique / Thématique | Varia |
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Page | 597 | |
Résumé |
Le gouvernement de LULA est arrivé au pouvoir à un
moment de crise du modèle de développement libéral au
Brésil. Il comprit tout de suite qu'il fallait trouver un autre
projet de développement et fit plusieurs propositions destinées à retrouver une croissance forte et durable. Le succès de
ces « conventions de développement » fut limité et la croissance resta faible et irrégulière. Le concept de « convention
de développement » qui s'inscrit dans la tradition de l'économie politique est brièvement exposé au début de l'article.
L'article démontre que les deux phénomènes – croissance
molle et irrégulière, et absence de projet de développement –
ont une origine commune : la domination de la politique
économique par une coalition d'intérêts structurés par des
taux d'intérêt élevés. Cette domination financière s'exprime
dans les politiques monétaires, fiscales et de taux de change
menées par la Banque centrale et le ministère des Finances,
politiques qui sont justifiées du point de vue de la stabilité des
prix, laquelle figure comme une condition préalable à tout
projet de développement.
Comme les phénomènes de path-dependence (dépendance
de sentier institutionnel) jouent un rôle important dans
notre démonstration, nous commençons l'étude par une description rapide des conditions politiques et économiques
dans lesquelles se sont déroulées les élections de 2002, et des
incertitudes qui en ont découlé aux premiers temps de
l'administration LULA en 2003. Nous examinons ensuite les
diverses stratégies de développement proposées par le gouvernement, les politiques macroéconomiques effectivement
mises en œuvre, les chiffres de la croissance pour la période
et les contraintes que les politiques macroéconomiques faisaient peser sur la croissance. Nous concluons en interprétant le cas brésilien à la lumière de la récente théorie
du développement et de l'expérience d'autres pays, en montrant que la présente convention hégémonique est une
« convention de stabilité » et non une « convention de
développement ». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The paper analyses the attempts of the LULA administration to establish a new
development convention in Brazil and argues that the limited and uneven growth
achieved during this period can be ascribed to the strength of a coalition of
interests structured around very high interest rates paid on the public debt. Such
coalition is intellectually and ideologically supported by the prevailing convention
about “economic sound fundamentals” and presents strong path-dependence
features. The paper argues that the Brazilian case is just an extreme case of a
wider species of development. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RTM_195_0597 |