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Titre Guillaume Malochet dans l'ombre des hommes. La féminisation du personnel de surveillance des prisons pour hommes
Auteur Malochet Guillaume
Mir@bel Revue Sociétés contemporaines
Numéro no 59-60, 2005 Ecole publique/école privée : des frontières poreuses
Page 199-220
Résumé Les femmes sont de plus en plus nombreuses à investir des univers professionnels jusque là réservés aux hommes. Prenant l'exemple des surveillantes qui, depuis peu, sont affectées dans les prisons pour hommes, l'auteur interroge la possibilité d'une véritable mixité au travail entre hommes et femmes. Pour les nouvelles recrues, l'apprentissage du métier s'accompagne d'une série d'épreuves dont l'objet paraît fort éloigné de la socialisation au collectif de travail (masculin). La difficile coexistence entre les sexes est éclairée par les dynamiques de la division sexuelle du travail et les transformations organisationnelles provoquées par l'arrivée des surveillantes. Face aux détenus également, ces dernières sont renvoyées à une hypothétique « nature féminine », à partir de laquelle elles tentent de remplir leur mission de sécurité publique. La prison demeure donc une organisation au fondement et au fonctionnement masculins.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Working in the shadow. The employment of female correctional officers in men's prisons. Women increasingly enter into occupations which are highly sex-typed male. Taking the example of women correctional officers recently affected in all-male prisons, the author wonders whether a truly social mixing might exist at work. While female recruits learn about their job in detentions, they are also confronted with a string of tests by male colleagues and the hierarchy. This is obviously a serious obstacle to women's adjustment to the job. Dynamics of the gender division of labor and the organizational changes caused by women arrival highlight how difficult it is to promote coexistence between genders. The interactions between female guards and male inmates are also strongly influenced by gender. In particular, in dealing with inmates, women cannot forget their so-called ‘feminine nature'. Despite some evolutions emphasized by this process of ‘feminization', the author concludes that prison remains a gendered organization.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SOCO_059_0199