Titre | Histoire d'une représentation restrictive. Portrait du cadre en professionnel contrarié | |
---|---|---|
Auteur | Lamendour Ève | |
Revue | Revue française de gestion | |
Numéro | no 188-189, novembre-décembre 2008 Histoire et gestion : vingt ans après | |
Rubrique / Thématique | Salariés/entrepreneurs |
|
Page | 119-139 | |
Résumé |
La diffusion de la fonction administrative dans l'entreprise,
malgré le zèle de Fayol dès le début du XXe siècle, semble
avoir buté contre l'image d'un rôle apparemment superflu.
L'auteur propose d'examiner quelle a été cette image en
partant d'une recherche portant sur la représentation de la
fonction managériale à travers le cinéma français depuis
1895. La période allant de 1914 à 1947 témoigne d'une
évolution significative de l'image du monde du travail:
apparaissent à l'écran la complexité nouvelle de l'entreprise et
sa professionnalisation. L'image des cadres administratifs
pour cette période tend à surenchérir le caractère
malaisément définissable de leur rôle. Bien plus, ces
personnages paraissent statufiés et pas à même d'intervenir
dans l'entreprise, par peur de l'échec. Pour saisir la nature de
cette sclérose par peur de l'échec, l'auteur s'appuie sur
l'analyse de films mettant en scène des cadres. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
History of a partial representation. Portrait of the executive as a restricted
professional.
The author objectives is to understand why, despite the enthusiasm shown by
Henri Fayol at the beginning of the 20th century; the spread of the
administrative function in the enterprise has come up against the image of a
profession that is superfluous. He proposes to analysis what precisely this image
was. This essay comes out of ongoing research on management as seen in
French features films from 1895 to 2005. The years between 1914 and 1947
witnessed a significant transformation in this representation: the work place
became more complex, filled with newcomers such as accountants, clerks and
executives, even shareholders. The image of the executives was still indistinct:
on screen they are recognizable but they don't act. Their reluctance to engage in
any managerial situation is due to their fear of making a mistake, or worse, their
fear of failure. He wants to use the cinematographic material to better
understand why the fear of failure wasn't recognized as failure itself and how it
has transformed into a state of complete ossification of the profession. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFG_188_0119 |