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Titre Intégration financière et régimes de change dans les pays candidats
Auteur Mathilde Maurel
Mir@bel Revue Economie et prévision
Numéro no 163, 2004/2 Elargissement de l'Union européenne
Page 17-32
Résumé Alors qu'ils entrent dans l'Union européenne (UE) en Mai 2004, on attend des pays candidats d'Europe centrale et orientale (Peco) qu'ils aient une politique monétaire compatible avec le système monétaire européen et avec la perspective de l'Union monétaire européenne (UME). Renoncer à la politique monétaire peut avoir des coûts significatifs pour des pays qui sont engagés dans un processus de rattrapage. Orces coûts sont probablement surestimés par les critères traditionnels de Mundell. En effet, leur évaluation ne produit pas les mêmes résultats selon qu'elle est effectuée avant ou après la date de l'adhésion. Entre temps, l'intégration financière est susceptible de progresser significativement et cela change les paramètres de l'évaluation. Après l'entrée dans l'UE où les capitaux sont beaucoup plus mobiles, la politique monétaire ne peut plus avoir plus la même efficacité, surtout dans des pays relativement petits et fragilisés par la menace d'attaques spéculatives. En outre, si le lien entre choix d'un régime de change et fondamentaux est plutôt faible, les déterminants politiques s'avèrent décisifs.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The Central and Eastern European countries (CEECs) entering the EU in May 2004 are expected to have a monetary policy compatible with the ERM-II system to eventually enter EMU (European Monetary Union). Abandoning an independent monetary policy could entail significant costs for countries in the process of catching up. However, these costs have probably been overestimated, biased by the traditional optimal currency area criteria. Firstly, these costs actually change depending on whether they are evaluated ex ante and ex post accession. Between times, financial integration is likely to increase significantly, which changes the evaluation parameters. Accession to the EU and greater capital mobility means that there is little room left for an independent monetary policy, especially in relatively small countries more vulnerable to speculative attacks. Secondly, while the link between choice of exchange rate regime and the underlying fundamentals is somewhat tenuous, the political determinants prove to be decisive.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOP_163_0017