Titre | Incertitude sur le taux de change et chômage dans les pays candidats : un argument pour l'euroïsation ? | |
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Auteur | Belke Ansgar, Setzer Ralph | |
Revue | Economie et prévision | |
Numéro | no 163, 2004/2 Elargissement de l'Union européenne | |
Page | 63-74 | |
Résumé |
Selon l'approche traditionnelle des “zones monétaires optimales”, on perd peu dans le passage d'un ancrage fort à une union monétaire si les variations du taux de change sont faibles. Cette approche est ici inversée : on considère que la volatilité du taux de change reflète les dysfonctionnements des marchés du travail. L'analyse de l'impact de la volatilité du taux de change sur les marchés du travail dans les pays d'Europe centrale et orientale (Peco) révèle que cette dernière accroît significativement le chômage. Le passage à un taux de change fixe ou l'adoption de l'euro sont alors considérés comme un substitut au retrait de la législation sur la protection de l'emploi. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Exchange Rate Uncertainty and Unemployment in the Accession Countries: A Case for Euroization.
The traditional “optimum currency area” approach posits that little is lost in the transition to a very hard peg to a currency union if exchange rate variations are small. This paper looks at this approach from a different angle by considering that exchange rate volatility could well reflect high labor market costs. An analysis of the effect of exchange rate volatility on labor markets in the CEECs shows that exchange rate volatility significantly increases unemployment. The transition to a fixed exchange rate or the adoption of the euro could therefore be considered as a substitute for the removal of employment protection legislation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOP_163_0063 |