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Titre La légitimité de l'Union européenne, une affaire de bons sentiments ? Réflexions sur l'appartenance à la communauté politique
Auteur Delmotte Florence
Mir@bel Revue Revue internationale de politique comparée
Numéro vol. 15, no 4, 2008 Les remises en cause de l'intégration européenne
Rubrique / Thématique
Dossier : Les remises en cause de l'intégration européenne
Page 541-554
Résumé Les résistances à l'Europe sont irréductibles au souverainisme ou à l'euroscepticisme. L'indifférence d'une partie des citoyens à l'égard de l'intégration européenne est également significative, même si sa définition et sa mesure sont malaisées. Pour autant, l'identification affective est-elle indispensable à la légitimité de l'Union européenne ? Comme Norbert Elias l'a bien montré à propos de l'État et de la nation, il existe souvent un décalage entre l'émergence d'une entité politique et le développement d'un sentiment d'appartenance communautaire. Et cette intégration subjective ne s'appuie pas d'abord sur l'amour de soi ou sur l'opposition à l'autre. À l'ère moderne, en effet, la démocratisation est tout aussi productrice d'identités, qu'elles soient nationales ou postnationales.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Resistance to Europe is inseparable from of sovereignism or euroscepticism. The indifference of some citizens to European integration is also significant, although its definition and measurement are difficult. However, is emotional identification essential to the legitimacy of the European Union? As Norbert Elias' description of State and Nation shows so well, there is often a lag between the emergence of a political entity and the development of a community membership feeling. This subjective integration is not primarily based on self-esteem or the opposition to others. In the modern era democratization is in fact also producing national or postnational identities.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIPC_154_0541