Titre | L'Union européenne et l'Italie des années 2000, ou comment continuer à « aimer bien celui qui vous châtie bien » | |
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Auteur | BOUILLAUD Christophe | |
Revue | Revue internationale de politique comparée | |
Numéro | vol. 15, no 4, 2008 Les remises en cause de l'intégration européenne | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Les remises en cause de l'intégration européenne |
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Page | 619-637 | |
Résumé |
L'opinion publique italienne suite au passage à l'Euro exprime des orientations moins europhiles qu'auparavant. Cette déception populaire ne débouche cependant pas en Italie sur une montée d'un euroscepticisme partisan, parce que, dans la « Seconde République », aucune force politique n'étant exclue du gouvernement et un enjeu européen n'étant jamais une raison de non-formation ou de rupture d'une coalition, aucune offre politique spécifique ne lui correspond. De plus, lorsqu'un événement aux conséquences négatives pour les Italiens pourrait permettre de « blâmer l'Europe », les partis italiens tendent en fait à en attribuer toutes les responsabilités à leurs seuls adversaires nationaux. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Italian public opinion, following the changeover to the Euro, expresses less Europhileorientations. That disappointment does not however increase Euroscepticism in Italy, because in the "Second Republic", as no political force was excluded from government and the European issue never was a reason for non-formation or breaking of a coalition, there is no specific political alternative. In addition, when an event with negative consequences incites Italians to "blaming Europe", Italian parties tend to put responsibility on their own domestic opponents. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIPC_154_0619 |