Titre | Inde et Grande-Bretagne : deux regards sur un passé colonial à travers le cinéma | |
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Auteur | Catherine Servan-Schreiber | |
Revue | Hermès (Cognition, Communication, Politique) | |
Numéro | no 52, 2008 Les guerres de mémoires dans le monde | |
Rubrique / Thématique | Les guerres de mémoires dans le monde I. Colonisation et esclavage |
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Page | 25 | |
Résumé |
À l'heure où l'on souligne l'émergence indienne du post-colonialisme, Bollywood et ses films à grand budget se penchent sur le passé colonial. Héritière d'une littérature romanesque et tributaire des expositions universelles, la guerre des images livrée entre la Grande-Bretagne (voire les États-Unis à travers leur production cinématographique) et l'Inde à travers le support du cinéma, traduit un décalage. Tandis que la machinerie hollywoodienne s'est emparée d'un regard sur l'Inde à travers de grandes fresques d'aventure et de guerre, la riposte indienne s'est focalisée sur les répercussions psychiques intimes de la domination. Mais des fondements communs cimentent ces deux traditions. La guerre des images renvoie-t-elle au règlement de compte d'une déconstruction post-moderne, ou apporte-t-elle, comme l'induit Ashish Nandy, l'indice supplémentaire d'une culture partagée, celle de la colonisation ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
India and Great Britain: the Colonial Past through the Eyes of the Cinema With India's emergence from the post-colonial age coming under the spotlight, Bollywood's big-budget films are turning to the country's colonial past. In the war of images being waged through the cinema between Great Britain (and the United States through their own film productions) and India, the two sides are out of phase. While the Hollywood machine views India through epic stories of war and adventure, India's riposte focuses on the intimate psychological repercussions of domination. And yet, the two traditions are bonded together by their common foundations. Does the war of images echo scores being settled over a post-modern deconstructing trend? Or, as Ashish Nandy deduces, is it a new indication of a shared colonial culture? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HERM_052_0023 |