Contenu de l'article

Titre Géorgie 2006. De l'eau et du vin dans le gaz
Auteur Serrano Silvia, Kahn Michèle
Mir@bel Revue Le Courrier des Pays de l'Est
Numéro no 1059, janvier-février 2007 La Russie et les autres pays de la CEI en 2006
Page 109-123
Annexes Bibliographie, Chronologie, Tableaux
Mots-clés (matière)crise politique élection embargo minorité niveau de vie politique économique relations bilatérales relations économiques relations ethniques relations politiques situation économique situation politique vie politique violence
Mots-clés (géographie)France Géorgie Russie
Résumé Exécrables est le mot qui convient le mieux pour qualifier les relations entre la Géorgie et la Russie tout au long de 2006. Cependant, on ne peut imputer uniquement à cette dernière le désenchantement qui règne dans le pays à l'égard des gouvernants. Si Moscou y teste une puissance qu'elle cherche par tous les moyens à retrouver, Tbilissi n'est pas avare de provocations de toutes sortes à l'égard de son puissant voisin. La Géorgie s'est rapprochée de Bruxelles avec la signature du Plan d'action, dans le cadre de la Politique européenne de voisinage, mais elle n'a pas avancé d'un pouce dans la voie de son adhésion à l'Otan. La croissance est toujours soutenue et le climat des affaires s'est amélioré, mais le pays subit le contrecoup des mesures de rétorsion de la Russie, qui a suspendu ses importations de produits agricoles, puis de vin et d'eau minérale, et enfin ses liaisons terrestres, maritimes, aériennes et postales. Elle a subi aussi l'augmentation du prix du gaz imposée par le monopole russe Gazprom, mais compte désormais diversifier quelque peu ses approvisionnements. Elle a signé avec l'Azerbaïdjan un accord énergétique allant dans ce sens.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Georgia Water, Wine and Gas or the Grapes of Wrath Execrable is the word which best describes relations between Georgia and Russia in 2006. However, not only the latter can be blamed for the disenchantment which reigns in the country with regard to its leadership. While Moscow is testing the power which it is seeking through all means to regain, Tbilisi has shown no qualms in provoking its powerful neighbour. Georgia moved closer to Brussels with the signature of an Action Plan within the framework of the European Neighbourhood Policy, but has not moved an inch closer to NATO membership. Growth has been maintained and the business climate improved but the country is reeling from the side effects of Russia's retaliatory measures; a halt to agricultural produce imports, followed by wine and mineral water, and finally its land, sea, air and postal links. It was also subjected to increased gas prices imposed by the Russian Gazprom monopoly but is now endeavouring somewhat to diversify its suppliers. To this effect, it has signed an energy agreement with Azerbaijan.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_071_0109