Titre | Qui est pauvre en République tchèque ? | |
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Auteur | Vecernik Jiri | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1051, septembre-octobre 2005 Niveaux de vie à l'Est | |
Page | 30-41 | |
Annexes | Tableaux | |
Mots-clés (matière) | allocation sociale chômage emploi pauvreté revenu minimum situation économique travail | |
Mots-clés (géographie) | République tchèque | |
Résumé |
La pauvreté est-elle apparue seulement après 1989 ? En réalité
auparavant dissimulée et sans
définition précise, ses contours
sont devenus plus discernables,
de même que ses origines. Il
existe néanmoins un hiatus entre
le seuil de pauvreté officiellement fixé et la perception qu'ont
les gens de se sentir pauvres ou
non. Des mesures ont été introduites pour la prévenir ou la
juguler (allocations chômage,
revenu minimum vital, salaire
minimum, pensions d'invalidité...) contestées par les libéraux, au prétexte qu'elles favorisaient l'abandon de la vie active
sans espoir ni envie de retour, et
qui constataient par ailleurs la
relative facilité avec laquelle il
était possible de quitter momentanément la vie active (congés
maladie en forte hausse) ou définitivement (préretraites). Mais
comment mesurer et différencier
les divers types de pauvreté,
alors que de nombreux indicateurs à la fois objectifs et subjectifs sont à prendre en compte ?
C'est tout le problème, pour
pouvoir ensuite prendre les
mesures adéquates pour combattre
ce phénomène. Un mini recensement a bien montré que les
principaux changements sont
intervenus plus dans la composition même de la population
pauvre que dans son volume :
auparavant les retraités et les
familles nombreuses, après
1989, surtout les chômeurs, dont
le nombre a crû particulièrement
après 1997, notamment ceux de
longue durée. Enfin, est apparu
récemment un nouveau groupe,
celui des «travailleurs pauvres»,
que l'auteur assimile aux «pauvres
sans emploi». Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Who is Poor
in the Czech
Republic ?
Did poverty only appear after
1989 ? Previously dissimulated
and imprecisely defined, its
contours and its roots have, in
reality, become more discernible.
There is, however, a hiatus
between the officially determined poverty line and the
population's perception of who
is poor and who is not.
Prevention or alleviation measures (unemployment benefits,
minimum income, minimum
wage, disability pensions, etc.)
were introduced, although
contested by the liberals on the
pretext that they encourage a
withdrawal from active life leaving little desire or hope to
return, and who emphasized the
relative ease with which it was
possible to temporarily (sick
leave is rising sharply) or definitively (early retirement) retire
from active employment. With
many indicators, both objective
and subjective, to be considered
is it possible to measure and
distinguish different types of
poverty ? Herein lies the problem
if one is to take adequate measures to combat it. Amini-survey
has shown major changes in the
actual composition of the poor
population rather than in its
volume : previously pensioners
and large families, since 1989
they consist of the unemployed
whose numbers, particularly the
long-term unemployed, have
increased, especially after 1997.
Subsequently, a new group has
recently appeared, the «working
poor» which the author places
together with the «poor unemployed.» Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_055_0030 |