Titre | Ouzbékistan 2004. Terrorisme et malaise social | |
---|---|---|
Auteur | Kamenka Irène | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1047, janvier-février 2005 La Russie et les autres pays de la CEI en 2004 | |
Page | 165-177 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (géographie) | France Ouzbékistan | |
Mots-clés (matière) | investissement étranger islam organisation non gouvernementale - O.N.G. pouvoir politique presse régime politique relations diplomatiques relations économiques répression situation économique situation sociale vie politique violence | |
Résumé |
En mars 2004 ont eu lieu à
Tachkent et à Boukhara une série
d'attentats qui ont provoqué la
mort de plusieurs dizaines de
personnes et ont été aussitôt
attribués par les autorités au
groupe islamiste Hizb-ut-Tahrir,
basé à Londres. Certains observateurs y voient par contre la
main du régime lui-même, désireux de convaincre la communauté internationale que, en butte
au terrorisme, il ne peut se payer
le luxe de faire des réformes. Le
mécontentement populaire, qui
ne cesse de croître, ne pourra
s'exprimer dans les urnes, en
dépit de consultations électorales
destinées à renouveler les deux
chambres du Parlement, car les
partis d'opposition ne pourront
pas y présenter de candidats et
sont en outre en butte à des
persécutions, ainsi que les ONG
et les médias. Le président
Karimov s'est rapproché de
Moscou, tout en maintenant ses
bonnes relations avec les Etats-Unis, qui disposent toujours
d'une base militaire à Khanabad.
L'économie stagne, en dépit de
chiffres officiels optimistes. La
Russie investit dans le secteur
des hydrocarbures, mais l'Ouzbékistan demeure en queue de
peloton pour les IDE en Asie
centrale. Par ailleurs, les donateurs étrangers ont revu leur
assistance à la baisse en raison
du manque d'avancées démocratiques. La corruption est omniprésente et la population voit son
niveau de vie baisser. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Uzbekistan
Terrorism and Social
Discontent
In March 2004, the authorities
immediately attributed a series
of attacks in Tashkent and
Bukara, which caused the deaths
of dozens of persons, to the
London-based Islamist group
Hizb-ut-Tahrir. Some observers,
however, considered it to be the
work of the regime itself, hoping
to convince the international
community that under threat
from terrorism it could not
afford the luxury of reforms.
Popular discontent, which continues to grow, cannot be
expressed through the ballot
box, despite elections aimed at
renewing the two houses of parliament, because the opposition
parties will not be able to present
candidate and are, moveover,
victims of persecution, as are the
NGOs and the media. President
Karimov has moved close to
Moscow while maintaining good
relations with the United States,
which still maintains a military
base at Khanabad. The economy
is stagnating despite optimistic
official figures. Russia is investing in the oil sector, but
Uzbekistan remains at the back
of the line for FDIs in Central
Asia. Moreover, foreign donors
have reduced aid because of the
absence of democratic progress.
Corruption is omnipresent and
the people's standard of living is
declining. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_051_0165 |