Titre | Bulgarie 2003-2004. Embellie économique, amertume à l'égard du pouvoir | |
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Auteur | Ragaru Nadège | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1044, juillet-août 2004 Europe centrale et orientale 2003-2004 | |
Page | 36-51 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | adhésion élections locales gouvernement pouvoir politique relations bilatérales résultats électoraux situation économique situation politique situation sociale | |
Mots-clés (géographie) | Bulgarie France | |
Mots-clés (organismes) | Organisation du traité de l'Atlantique Nord - OTAN Union européenne - U.E. | |
Résumé |
La Bulgarie est arrivée à atteindre ses deux priorités : elle a été
admise au sein de l'Otan et est
invitée à rejoindre l'UE, si possible en 2007. L'optimisme qu'affichent les milieux d'affaires,
après cinq années consécutives
de bons résultats économiques,
donne à penser que le plus dur de
la transition est passé et laisse
espérer la mise en place d'une
politique sociale. Mais le soutien
à Siméon II et à son gouvernement faiblit en raison de conflits
de personnes, qui accélèrent la
fragmentation d'un groupe créé
à la hâte en 2001 et hétérogène
dès l'origine, et qui a connu les
premières scissions en son sein
en 2003. Le trafic d'influence,
notamment pour accéder aux
ressources des fonds de pré-adhésion, et la corruption pratiquée à tous les niveaux ne font
qu'accentuer ce processus de
délitement du pouvoir. Les élections municipales de 2003 en
apportèrent confirmation, en
donnant une large victoire à
l'opposition et en renforçant le
poids des clientèlismes locaux,
avec la victoire de nombreux
candidats indépendants ou de
membres de partis pléthoriques.
Tout semble indiquer que la
promesse d'améliorer la vie du
plus grand nombre en «800
jours», faite par Siméon II en
2001, reste encore hors de portée
pour l'équipe en place. Quelques
privatisations sont encore à réaliser dans l'industrie du tabac, les
transports et l'énergie, mais de
vrais travaux d'Hercule attendent les autorités pour réformer
des institutions telles que les
services de renseignement et la
justice, afin de pouvoir s'attaquer à la criminalité organisée. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Bulgaria
Economic Improvement
but Disappointment with
Those in Power
Bulgaria has succeeded in reaching its two priorities : she was
admitted to NATO and has been
invited to join the EU, in 2007 if
possible. With the optimism in
business circles after five consecutive years of positive economic results, it is likely that the
hardest part of the transition is
over and that there are hopes for
the implementation of a social
policy. The support given to
Simeon II and his government
has declined, however, due to
personal conflicts which have
accelerated the fragmentation of
a diverse group hastily created in
2001, which first began to splinter in 2003. Influence trafficking, particularly for gaining
access to pre-membership funds,
and corruption at all levels has
served to accentuate this disintegration of power. The victory of
numerous independent candidates or members of the myriad
political parties in the 2003
municipal elections confirmed
this by giving a large victory to
the opposition and strengthening
local clientelism. All seems to
show that Simeon II's 2001
promise to improve the lives of
the many in «800 days», remains
unattainable to those in power.
Some privatization must be
concluded within the tobacco,
transport and energy industries,
but the real Herculean task for
the authorities is still to reform
institutions, such as the intelligence service and the justice
system, to be able to tackle organized crime. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_044_0036 |