Titre | Estonie 2003-2004. Déceptions intérieures, consécrations extérieures | |
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Auteur | Chalvin Antoine | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1044, juillet-août 2004 Europe centrale et orientale 2003-2004 | |
Page | 65-80 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | croissance économique gouvernement politique étrangère politique intérieure politique sociale relations bilatérales résultats électoraux situation économique situation politique | |
Mots-clés (géographie) | Estonie France Russie | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
La coalition arrivée au pouvoir à
la suite des élections de mars
2003 et conduite par le parti Res
Publica a connu en novembre
une grave crise, provoquée par
un de ses membres, l'Union
populaire, qui critiquait une
politique favorable, selon elle,
aux seules couches les plus favorisées. Un compromis a cependant été trouvé in extremis avec
le report de la baisse de l'impôt
sur le revenu. L'image du parti
majoritaire a en outre été ternie
par des «affaires», puisqu'il
avait, en juin 2004, seulement
12 %, d'opinions favorables. Il
lui est notamment reproché son
absence de politique sociale.
Dans ce contexte, les électeurs,
du moins les 26,7 % qui se sont
déplacés, ont envoyé en juin
2004 au Parlement européen
trois représentants du Parti
social-démocrate sur les six
sièges attribués à l'Estonie. La
croissance de l'économie
demeure soutenue, avec 4,7 %
en 2003, due en grande partie à
l'accroissement de la demande
intérieure dopée par une forte
hausse des salaires réels, dans un
contexte de faible inflation. Le
corollaire en a été l'augmentation des importations, source du
creusement du déficit extérieur.
Quant à la progression des investissements directs étrangers, elle
a été spectaculaire, puisque leur
montant en 2003 à été de 2,5 fois
supérieur à celui de 2002.
L'adhésion de l'Estonie à l'UE,
le 1er mai 2004, a été largement
célébrée, mais l'entrée dans
l'Otan, le 2 avril, a peut-être
soulevé plus d'enthousiasme
chez ces atlantistes inconditionnels que sont les Estoniens. Les
relations avec la Russie ne sont
en effet pas au beau fixe,
Moscou instrumentalisant les
revendications des russophones
en Estonie. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Estonia
Domestic
Disappointment,
International
Acceptance
The Res Publicaled coalition
which came to power after the
March 2003 elections underwent
a serious crisis in November,
provoked by one of its members,
the Popular Union, which criticized a policy it deemed favorable
to only the most comfortable
social strata. An in extremis
compromise was, however,
found with a postponement of
the income tax reduction. The
image of the majority party was
tarnished by «affairs», and in
June 2004 only 12 % voted favorably. It has been reproached for
its lack of a socially-oriented
policy. In this context, the electorate, at least the 26.7 % which
went to the polls, sent three
social democratic party representatives out of Estonia's six
seats to the European Parliament
in June 2004. Economic growth
remained high in 2003 at 4.7 %,
due largely to increased domestic demand given impetus by a
sharp rise in real wages within a
context of weak inflation.
Corollary to this has been an
increase in imports, which has
increased the foreign debt.
Direct foreign investments have
progressed spectacularly as these
were 2 ½ times higher than in
2002. Estonia's EU membership
on May 1,2004 was widely celebrated but its April 2 NATO
entry met perhaps even more
enthusiasm from the Atlantic-centered Estonians. Relations
with Russia are not particularly
good as Moscow is taking
advantage of the demands of the
Russian-speaking population. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_044_0065 |