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Titre Lettonie 2003-2004. Une fête un peu gâchée
Auteur Bayou Céline
Mir@bel Revue Le Courrier des Pays de l'Est
Numéro no 1044, juillet-août 2004 Europe centrale et orientale 2003-2004
Page 99-114
Annexes Bibliographie, Chronologie, Tableaux
Mots-clés (matière)croissance économique éducation élections européennes gouvernement identité nationale loi privatisation relations bilatérales résultats électoraux situation économique situation politique vie politique
Mots-clés (géographie)France Lettonie Russie
Mots-clés (organismes)Organisation du traité de l'Atlantique Nord - OTAN Union européenne - U.E.
Résumé L'entrée dans l'Otan le 2 avril et dans l'Union européenne le 1er mai 2004 marque pour la Lettonie le couronnement de ses efforts. Cependant, c'est l'instabilité qui a dominé la scène politique. Le gouvernement de centre droit, formé en novembre 2002, était renversé le 5 février 2004. La réélection sans problème à la Présidence de Vaira Vike-Freiberga, le 20 juin 2003, avait pourtant semblé signifier l'apparition d'un consensus au sein des élites politiques. Le 20 février 2004, elle nommait Premier ministre un Vert, cas unique en Europe. Mais le nouveau gouvernement a vite été en butte à de multiples attaques. Les élections européennes du 12 juin 2004 (taux de participation : 41,2 %) ont marqué, comme dans de nombreux pays, un rejet de l'équipe gouvernementale et ont été considérées comme une victoire des nationalistes, reflétant les inquiétudes de la population, en particulier à propos de la Politique agricole commune. Autre pomme de discorde : les «non-citoyens» russophones, soit un quart de la population, dont le sort est loin d'être réglé, malgré les pressions de l'UE. L'économie affiche toujours une bonne santé, avec un PIB en augmentation de 7,4 % en 2003, grâce aux performances du secteur manufacturier, du bâtiment et du commerce de gros et de détail. La Lettonie peut jouer un rôle majeur dans le transit entre l'Est et l'Ouest, mais pour le moment, il concerne essentiellement l'évacuation des hydrocarbures russes, qui pourrait bien être détournée vers le port russe de Primorsk, avec la montée en charge de ses capacités.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Latvia A Party Gone Slightly Sour Its April 2 entry into NATO and into the European Union on May 1,2004, were crowning moments for Latvia. However, the political scene remains unstable. The center-right government formed in November 2002 was unseated on February 5, 2004. The easy re-election of Vaira Vike-Freiberga on June 20, 2003 did point to a consensus among the political élites. On February 20,2004, she named a Green as Prime Minister, a singular case in Europe, but the new government soon became the target of a series of attacks. The June 12,2004 European elections (41.2 % turnout) marked, as in numerous countries, by a rejection of the group in power, were considered to be a nationalist victory, a reflection of the disquiet of the population, in particular with regard to the Common Agricultural Policy. Another bone of contention is the Russian «non-citizens», who count for a quarter of the population, and whose situation, despite EU pressure, is far from settled. Latvia's situation remains positive, with a 7.4 % increase in GDP in 2003, helped by the manufacturing, construction, retail and wholesale trade sectors. Latvia can play a major role in West-East movement, but at this time, she is concerned primarily with transferring Russian oil which could be moved to the Russian port of Primorsk, if its capacity is increased.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_044_0099