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Titre République tchèque 2003-2004. A plein régime, sans visibilité politique
Auteur Blaha Jaroslav
Mir@bel Revue Le Courrier des Pays de l'Est
Numéro no 1044, juillet-août 2004 Europe centrale et orientale 2003-2004
Page 168-184
Annexes Bibliographie, Chronologie, Tableaux
Mots-clés (matière)croissance économique gouvernement investissement étranger politique de l'emploi politique étrangère pouvoir politique relations bilatérales relations internationales résultats électoraux situation économique situation sociale vie politique
Mots-clés (géographie)France République tchèque
Mots-clés (organismes)Union européenne - U.E.
Résumé L'année 2003 a vu l'affaiblissement continu du principal parti de la coalition gouvernementale, le CSSD (Parti socialdémocrate), dont la crise interne a été la cause d'abord de l'échec de son candidat à l'élection présidentielle, puis d'une déroute aux élections européennes, ce qui a entraîné la chute du gouvernement de V. Spidla en juin 2004, remplacé par S. Gross. Tout indique que cette crise est loin d'être terminée. Quant au Président, V. Klaus, sans sortir des limites que lui impose la Constitution, il compte bien être un acteur incontournable de la vie politique. La réforme de la fiscalité et celle, plus vaste et plus risquée, de «l'Etatprovidence» ont tenu le devant de la scène, sur fond de réduction du déficit budgétaire chronique et de l'allègement de la dette publique. Les privatisations de quelques actifs de qualité ont été les bienvenues pour le budget, tout comme les résultats très satisfaisants obtenus dans la construction, ainsi que dans bon nombre de secteurs manufacturiers. Cependant, le déficit de la balance commerciale s'est maintenu au niveau de 2002. Par ailleurs, un débat a été engagé sur le rôle des investissements étrangers, dans la mesure où ils ne participent guère au transfert des hautes technologies nécessaires. Si l'entrée dans l'UE est chose faite depuis le 1er mai 2004, l'administration devra effectuer des efforts d'adaptation et prendre en mains des dossiers délicats, comme celui de l'environnement. La diplomatie tchèque pratique un «doux lobbying» en faveur d'un réchauffement des liens transatlantiques. Avec l'Allemagne et l'Autriche, le passé continue à s'inviter, mais les dynamiques des eurorégions parviennent à mobiliser les énergies vers des projets d'utilité commune.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Czech Republic In Full Swing without Political Visibility The main party of the national coalition, the CSSD (Social Democratic Party), steadily declined in 2003, as an internal crisis resulted in its candidate losing the presidential election followed by the failure in the European elections, which caused V. Spidla's government to fall in June 2004 and his replacement by Stanislav Gross. To all indications, the crisis is far from over. As far as the Constitution permits, V. Klaus plans to remain an ever-present player on the political scene. Fiscal reform and that of the more comprehensive and risky «welfare state» have come to the forefront against a backdrop of a reduction of the budget deficit and the public debt. Privatization of several important companies were a welcome help to the budget, as were the very satisfactory results in construction and in a substantial number of manufacturing sectors. The trade deficit remained at 2002 levels. A debate is taking place on the role of foreign investments that don't lead to the required technology transfers. While the country has been in the EU since May 1, 2004, the administration must undertake adaptation measures and deal with certain thorny problems, such as the environment. Czech diplomacy practices «gentle lobbying» hoping to encourage more congenial trans-Atlantic relations. Past links with Germany and Austria remain in the forefront but Euroregional dynamics are starting to mobilize energy towards common goals.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_044_0168