Titre | Slovénie 2003-2004. Oui à l'Europe, sans illusions | |
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Auteur | Beaumelou Fabienne, Planinsec Urska | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1044, juillet-août 2004 Europe centrale et orientale 2003-2004 | |
Page | 235-247 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | adhésion chômage dette extérieure gouvernement inflation politique étrangère pouvoir d'achat recensement relations commerciales résultats électoraux situation économique situation sociale | |
Mots-clés (géographie) | Croatie France Slovénie Yougoslavie | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
Parmi les pays devenus membres
de l'Union européenne et de
l'Otan en 2004, la Slovénie
présente une particularité. En
effet, le 23 mars 2003, les électeurs durent répondre à deux
questions : 90 % dirent «oui» à
l'UE et 66 % à l'Otan. Le taux
de participation fut de plus de
60 %, niveau rarement atteint
ces dernières années. Par contre,
28,35 % seulement des Slovènes
se sont déplacés pour élire leurs
sept députés européens. Ce
scrutin a en outre réservé une
surprise : le LDS (Démocratie
libérale de Slovénie, parti de
gauche qui domine la scène politique depuis l'indépendance) a
été devancé par Nouvelle
Slovénie-Parti chrétien du
peuple (NSi) qui a obtenu
23,6 % des voix. En politique
extérieure, en dépit de relations
parfois tendues avec la Croatie
résultant de différends sur les
zones de pêche et la gestion de la
centrale de Krsko, la Slovénie a
amorcé une lente reconstruction
de ses relations avec les Etats
issus de la Yougoslavie. En dépit
d'une situation économique plus
favorable que celle d'autres pays
de la région, une partie de la
population demeure confrontée à
des problèmes de pauvreté et les
citoyens ont pu exprimer leur
mécontentement à l'égard du
gouvernement lors de cinq référendums organisés depuis
janvier 2003. La croissance a
connu une légère baisse (2,3 %
contre 2,9 % en 2002), bien
supérieure cependant à la
moyenne européenne, estimée à
0,7 %, mais l'inflation se maintient encore à un niveau élevé,
soit 5,7 % en 2003. Le taux de
chômage est relativement bas,
avec 6,7 %. Quant au déficit
budgétaire, il s'est chiffré à
1,4 % du PIB, alors que l'objectif était de 1 %. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Slovenia
Yes to Europe
but without Illusions
Slovenia was special among the
countries entering the EU and
NATO in 2004. On March 23,
2003 people were asked to
respond to two questions : 90 %
said «Yes» to the EU and 66 %
to NATO. Voter turnout was
over 60 %, a level rarely reached
in the last years. On the other
hand, only 28.35 % turned out to
elect their seven European MPs.
Moreover, the election had a
surprise in store : the LDS (the
left-wing Liberal Democracy of
Slovenia party which has dominated the political scene since
independence) was surpassed by
the New Slovenia-People's
Christian Party (NSi) which
obtained 23.6 % of the vote. In
foreign affairs, Slovenia began
slowly to rebuild relations with
the ex-Yugoslavia countries,
despite sometimes tense relations with Croatia over differences on ecological protection and
fishing limits and the management of the Krsko power station.
Despite an economic situation
which is more favorable than
that of the other countries in the
region, part of the population is
still confronting problems of
poverty and its citizens expressed their dissatisfaction with the
government during the five referendums organized since
January 2003. Growth declined
slightly (2.3 % against 2.9 % in
2002), although it is well above
the European average estimated
at 0.7 %, but inflation remains
high at 5.7 % in 2003. Unemployment is relatively low at
6.7 %. The budget deficit counts
for 1.4 % of the GDP, while the
objective was 1 %. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_044_0235 |