Titre | Quelle réforme sociale en République tchèque ? | |
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Auteur | Vecernik Jiri | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1040, novembre-décembre 2003 Protection sociale à l'est | |
Page | 38-46 | |
Annexes | Bibliographie | |
Mots-clés (matière) | politique sociale protection sociale réforme santé sécurité sociale situation sociale | |
Mots-clés (géographie) | République tchèque | |
Résumé |
Dans la Tchécoslovaquie de l'après
1989, la réforme du système de
protection sociale ne fut pas une
priorité, d'autant que les problèmes
sociaux n'y apparaissaient pas aussi
aigus que dans d'autres pays entrés
en transition. Mais l'illusion d'une
homogénéité de la société s'est
dissipée vers le milieu des années
1990, lorsque vint l'heure des choix
entre les modèles européens (suédois
et bismarckien) et anglo-saxons, avec
aussi en toile de fond l'entrée dans
l'Union européenne. Malgré le peu
d'empressement de la classe politique
à réformer en profondeur, un débat eut
lieu et la notion d'Etat-Providence
résiduel commença à émerger, c'est à dire moins de dépenses publiques
et plus de participation individuelle et
la fin de la couverture universelle, que
ce soit pour les retraites, les prestations sociales, désormais ciblées et
sous conditions ou dans le secteur de
la santé. Mais les arbitrages sont
difficiles entre la droite très libérale
et les sociaux-démocrates. Malgré des
incohérences et l'absence totale de
concertation nationale durant les
années 1990, dans l'ensemble le piège
de la pauvreté a été évité, voire même
une certaine générosité préservée, au
moins jusqu'en 2000. Mais depuis, la
«nouvelle pauvreté» progresse et les
acteurs, tant institutionnels que
professionnels, restent aux abonnés
absents. Pour l'instant, cet état de
stagnation semble apparemment
convenir aussi bien à la classe politique qu'à la population. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
What Social
Reform for the
Czech Republic ?
The social welfare system was
not a priority in post 1989
Czechoslovakia as social
problems did not appear to be
as serious as in the other transition countries. The illusion of
a homogeneous society faded
in the mid-1990s, when it
became necessary to chose
between European (Swedish
and Bismarckian) and Anglo-American models, with entry
into the European Union in the
background. Although the
political leadership did not
hasten to undertake deepreaching reforms, a debate did
take place and notions of the
residual welfare state did begin
to emerge in terms of less
public spending, more individual participation and the end
of universal coverage, whether
this be for pensions, the now
segment targeted and restrictive social benefits, or the health
sector. Bargaining between the
very liberal right and the social
democrats is arduous. Despite
inconsistencies and a total
absence of national debate
during the 1990s, poverty was
in the main prevented, and even
a degree of generosity was
preserved at least until 2000.
The «new poverty» has since
increased and with no action on
the part of the institutions and
professionals involved. At the
moment, the politicians and the
population seem to acquiesce
to this stagnation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_040_0038 |