Titre | L'échec des politiques de l'emploi en Bulgarie | |
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Auteur | Fondeville-Gaoui Nicole | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1038, septembre 2003 Russie | |
Page | 54-64 | |
Annexes | Graphiques | |
Mots-clés (matière) | allocation sociale chômage emploi précaire formation professionnelle marché du travail politique de l'emploi | |
Mots-clés (géographie) | Bulgarie | |
Résumé |
Le marché du travail bulgare a connu
en quelque treize années, à l'instar de
tous les pays post-communistes
soumis à une transition socialement
redoutable, des développements
dramatiques : augmentation vertigineuse du nombre des chômeurs,
surtout de longue durée (soit un
chômeur sur deux), creusement des
disparités régionales, discriminations
professionnelles au détriment des
femmes, comme des membres des
principales minorités (Roms − qui,
dès 1993, représentaient 50 % des
chômeurs − et Bulgares d'origine
turque), flux récurrents d'émigration,
notamment vers la Grèce, précarisation croissante de l'emploi en dépit
d'un cadre juridique apparemment
meilleur, etc. Face à ce tels déséquilibres et au dynamisme très relatif du
secteur privé (essentiellement dans le
commerce de détail et l'agriculture)
n'ayant pas permis de donner un coup
d'arrêt à un chômage qui, en 2001,
s'élevait à 19,4 % de la population,
les autorités bulgares n'ont réagi que
par des mesures ponctuelles, se
limitant dans les premières années de
la transition à des mesures passives
(allocations chômage) de plus en plus
circonscrites. Quant aux mesures
actives (aides à la création d'entreprises,
formation, programmes d'emplois
temporaires, dispositifs spécifiques
pour les jeunes) destinées notamment
à encourager la flexibilité et la mobilité de la main-d'œuvre, leur efficacité est en partie ruinée par les effets
pervers de l'économie informelle. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The Failure
of Bulgarian
Employment
Policies
As in all other post-communist
countries undergoing a hazardous social transition, the
Bulgarian labor market has
witnessed dramatic developments over the last thirteen
years a skyrocketing increase
in the number of unemployed,
particularly of long-term unemployed (one unemployed out of
two) ; rising regional differences ; professional discrimination towards women and the
main minorities (Gypsies, who
have counted 50 % of the unemployed since 1993, and
Bulgarians of Turkish origin) ;
recurring flows of emigration in
particular to Greece ; growing
job insecurity despite an
apparently improved legal
framework etc. In light of these
imbalances where the relative
dynamism of the private sector
(basically within retail trade and
agriculture) has been unable to
end unemployment, which in
2001 amounted to 19.4 % of the
population, the Bulgarian
authorities have only applied
circumscribed measures, limited
to increasing passive measures
during the transition years
(unemployment compensation).
The efficiency of active
measures (help in setting up a
business, training, temporary
employment programs, special
measures for the young), aimed
mainly at encouraging flexibility
and mobility of the workforce,
partially ruined by the adverse
effects of the informal economy. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_038_0054 |