Titre | Bulgarie 2002-2003. L'Europe se rapproche, alors que la prospérité s'éloigne | |
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Auteur | Ragaru Nadège | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1036-1037, juin-juillet-août 2003 Europe centrale et orientale 2002-2003 | |
Page | 30-45 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | adhésion gouvernement parti politique politique économique réforme économique relations extérieures résultats électoraux situation économique vie politique | |
Mots-clés (géographie) | Bulgarie | |
Mots-clés (organismes) | Organisation du traité de l'Atlantique Nord - OTAN Union européenne - U.E. | |
Résumé |
Un grand espoir était né en Bulgarie
avec la victoire aux élections législatives de 2001 du parti créé par
l'ancien roi, Siméon de Saxe-
Cobourg-Gotha, nommé dans la
foulée Premier ministre. Celui-ci se
faisait fort de redresser le pays en
l'espace de 800 jours. Cette échéance
arrivée, force est de constater que le
pari a été perdu. Certes, des succès
ont été remportés sur la voie de
l'intégration euro-atlantique, puisque
la Bulgarie a été invitée en novembre
2002 à rejoindre l'Otan et qu'elle fera
partie de la deuxième vague de l'élargissement à l'Est de l'Union européenne (2007). Mais, parallèlement,
la majorité parlementaire s'effritait,
la popularité du Premier ministre
s'effondrait et la population perdait
ses illusions de voir les sacrifices
consentis pour se conformer aux
critères d'adhésion (le déficit budgétaire, en particulier, a été ramené à
0,7 % et le taux d'inflation à 5,8 %)
déboucher sur une amélioration de
son sort. Une croissance de plus de
4 % maintenue pour la cinquième
année consécutive en dépit d'une
conjoncture morose ne s'est pas non
plus répercutée sur le niveau de vie.
C'est ainsi que le revenu moyen
stagne à 31 % de la moyenne européenne et que le taux de chômage
demeure élevé (16 %, soit 3 % de plus
que la moyenne des pays candidats à
l'UE). Le pays demeure peu attractif
pour les investisseurs étrangers,
découragés par la lenteur des réformes
structurelles, en particulier dans les
secteurs des télécommunication, du
tabac et de l'énergie. En outre, les
ambitions affichées pour lutter contre
la corruption ont été progressivement
abandonnées et la vague d'assassinats
d'hommes d'affaires liés à l'économie
clandestine, même si elle ne touche
pas le citoyen ordinaire, n'a fait
qu'approfondir le climat d'incertitude. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Bulgaria
As the European
Union Approaches,
Prosperity is Further
Off
Hopes rose with the victory of
the party created by the
previous king, Simeon Saxe-
Coburg-Gotha, who later became
Prime minister, after the
Bulgarian 2001 legislative
elections. He undertook enormous efforts to restore the
country in 800 days. As this
deadline passed, it had to be
admitted that this challenge had
not been met. The road to Euro Atlantic integration proceeded
with success, as in November
2002 Bulgaria was invited to
join NATO and will be part of the
second wave of enlargement
from the East of the European
Union (2007). Coincidentally,
however, the parliamentary
majority crumbled, the Prime
minister's popularity collapsed
and the population lost its illusions that the sacrifices
accepted to meet membership
criteria (the budget deficit, in
particular, was brought down to
0.7 % and the rate of inflation to
5.8 %) would improve their
situation. Growth, at over 4 %
maintained for the fifth consecutive year despite a morose
economic situation, has also
had no repercussions on the
standard of living. Thus, the
average income stagnated to
31 % of the European average
and the unemployment rate
remained high (16 %, or 3 %
higher than the average of the
EU candidate countries). The
country still holds little attraction for foreign investors,
discouraged by the slow pace
of structural reforms, in particular in the telecommunica-
tions, tobacco and energy
sectors. Moreover, stated ambitions to fight corruption were
gradually abandoned and the
wave of assassinations of
businessmen linked to the
underground economy which,
while they did not touch the
ordinary citizen, increased the
climate of uncertainty. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_036_0030 |