Titre | Hongrie 2002-2003. Bipolarisation politique et rééquilibrages économiques | |
---|---|---|
Auteur | Petrovic Liliane | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1036-1037, juin-juillet-août 2003 Europe centrale et orientale 2002-2003 | |
Page | 75-92 | |
Annexes | Bibliographie, Chronologie, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | croissance économique gouvernement parti politique politique budgétaire politique économique politique monétaire relations extérieures résultats électoraux vie politique | |
Mots-clés (géographie) | Hongrie | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
La nouvelle coalition gouvernementale de gauche, portée au pouvoir par
le scrutin législatif d'avril 2002, a
consolidé son assise en remportant, à
une majorité confortable, les élections
locales d'octobre. Par ailleurs, les
accusations de collaboration avec les
services secrets communistes pesant
sur le Premier ministre, Peter
Medgyessy, et sur certains membres
des gouvernements qui se sont
succédé à la tête du pays depuis 1990,
n'ont finalement, après examen par
deux commissions parlementaires,
abouti à rien. La vie politique s'est
organisée autour de quelques thèmes
divisant la majorité et l'opposition,
comme les amendements à la loi sur
le statut des Hongrois citoyens de
pays voisins adoptés en juin 2003 et
qui n'ont ni apaisé la colère des autorités roumaines et slovaques, ni fait
taire la désapprobation des institutions internationales, l'insuffisance
des moyens consacrés à la défense au
regard des normes de l'Otan, la faible
participation au référendum sur
l'adhésion à l'Union européenne du
12 avril 2003 – même si le «oui» l'a
emporté – dont la gauche et la droite
se sont rendues mutuellement responsables, ou encore la dégradation de
la compétitivité des produits hongrois
consécutive aux relèvements à répétition des salaires, essentiellement
pour des raisons électorales et, dès
lors, sans que soit prise en compte
l'évolution de la productivité du
travail. Cette situation a conduit le
gouvernement et la Banque centrale
à chercher une solution permettant de
concilier désinflation et amélioration
de la compétitivité : le forint a été
dévalué de 2,26 % le 4 juin 2003 et
les dépenses publiques ont été très
sensiblement réduites afin de ramener
le déficit budgétaire dans des limites
plus acceptables (l'exécutif a ensuite
amenuisé cette réduction). A cela
s'ajoute l'état tout aussi préoccupant
des comptes extérieurs, soit autant de
facteurs qui contribuent à rendre
vulnérable une croissance encore
dynamique (3,3 % en 2002). Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Hungary
Political Bipolarization
and a Balanced
Economy
The new left-wing government
coalition which came to power
in the April 2002 legislative
elections consolidated its hold
by carrying a comfortable
majority in the October local
elections. Moreover, accusations of collaboration with the
communist secret services
which weighed heavily on the
Prime Minister, Peter Medgyessy,
and on some members of
government who came to power
after 1990, came to naught after
enquiries by two parliamentary
commissions. Political life
centers on certain issues which
divide the majority and the opposition, such as the June 2003
amendment to the law on the
status of Hungarians who are
citizens of neighboring countries
which did not appease the
anger of the Rumanian and
Slovak authorities or silence the
disapproval of international institutions, defense budget inadequacies in terms of NATO
norms, weak participation in the
April 12th, 2003 referendum on
European Union membership,
for which, although the “Yes”
carried the vote, the left and the
right took mutual responsibility,
or the decline in the competitiveness of Hungarian products
in the wake of repeated wage
hikes, basically for electoral
reasons without taking into
account the evolution of labor
productivity. This situation has
led the government and the
Central Bank to seek a solution
capable of reconciling disinflation and improve competitiveness. The forint was
devalued by 2.26 % on 4 June
2003 and public expenditures
were substantially reduced in
order to bring the budget deficit
within more acceptable limits
(the executive later raise
reduced this). To this may be
added the serious state of
external trade and payments.
These all contribute to rendering
what is still dynamic growth
(3.3 % in 2002) more vulnerable. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_036_0075 |