Titre | Slovaquie 2002-2003. Naissance d'un tigre centreeuropéen ? | |
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Auteur | Blaha Jaroslav | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1036-1037, juin-juillet-août 2003 Europe centrale et orientale 2002-2003 | |
Page | 206-219 | |
Annexes | Tableaux | |
Mots-clés (matière) | gouvernement investissement étranger laïcité parti politique relations extérieures religion résultats électoraux situation économique situation sociale vie politique | |
Mots-clés (géographie) | Slovaquie | |
Résumé |
Arrivé à son terme, le gouvernement
de Mikulas Dzurinda (1998-2002),
formé par une coalition entre
chrétiens-démocrates et partis du
centre-gauche, n'avait pas à rougir de
ses résultats, malgré une politique
d'austérité sévère. Le pays était par
ailleurs engagé sur la voie de l'intégration dans les structures euroatlantiques en 2004. Si les élections législatives de septembre 2002 (avec un
faible taux de participation) ont vu le
parti de V. Meciar arriver en tête, ce
dernier, se retrouva isolé et sans alliés.
M. Dzurinda fut alors de nouveau
chargé de former un gouvernement,
coalition de centre-droit et des partis
de la minorité hongroise. Le danger
du retour des populistes et des nationalistes était écarté. Elle s'est lancée
dans des réformes d'inspiration ultralibérale, censées donner naissance à
un «petit tigre» centre-européen.
L'apparente homogénéité au sein de
la coalition ne dura qu'un temps, car
très vite des désaccords sont apparus
et de vieilles antipathies entre
chrétiens-démocrates et libéraux se
sont réveillées. De rudes débats sur
le rôle des services secrets, de la
justice, sur la réforme de la santé et
de l'enseignement ou bien sur le degré
de coopération avec l'Eglise catholique et le Vatican ont fait parfois
vaciller le gouvernement et ont révélé
l'immaturité de certains partis politiques ou le danger de ceux qui ne sont
au service que d'une personne.
L'embellie économique que connaît
le pays depuis 2001 semble se poursuivre. La localisation géographique
du pays et la force de ses secteurs
manufacturiers (automobile, filière
bois), auxquels s'ajoute le développement des services vont sans doute
y concourir. Désormais, les privatisations ayant été rendues moins
opaques, la Slovaquie figure à une
bonne place pour attirer les investissements étrangers en jouant sur le
faible coût de la main-d'œuvre, sa
qualification et sur la fiscalité favorable aux entreprises. Mais cette
prospérité attendue pourra-t-elle
bénéficier aux régions orientales du
pays, frappées plus que les autres par
le chômage ? La population semble
résignée à se «serrer encore la
ceinture» et trouve, pour l'instant, un
palliatif à ses difficultés dans le travail
au noir. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Slovakia
Birth of A Central
European Tiger ?
At end of term, the government
of Mikulas Dzurinda (1998-2002)
formed by a Christian-Democratic
and Center-Left coalition,
should not be embarrassed by
its results, despite a heavy
austerity program. The country
was also on the path to
integration with Euro-Atlantic
organizations in 2004. If the
September 2002 legislative
elections (with a low turnout)
saw the party of V. Meciar take
the lead, it found himself
isolated and without allies.
M. Dzurinda was again called on
to form a government coalition
with the center-right and the
Hungarian minority parties. The
danger of a return of the
nationalist parties was circumvented. The coalition entered
into ultra-liberal inspired
reforms aimed at creating a
Central European “tiger”. The
apparently homogeneity within
the coalition only lasted a short
time as disagreements appeared
very rapidly and the old
antipathy between the Christian-Democrats and the Liberals
reappeared. Harsh debates on
the role of the secret service, on
justice, healthcare reforms and
education, as well as the degree
of cooperation with the Catholic
Church and the Vatican, often
caused rifts within the
government and revealed the
immaturity of some political
parties, or the danger of those
who serve the interests of just
one person. The economic
improvement which the country
has enjoyed since 2001 continued. The country's geographic
situation and the strength of its
manufacturing sectors (automobile, wood products), as well
as the development of services
will undoubtedly contribute to
this. Privatizations have now
become more transparent,
Slovakia is in a good position
to attract foreign investors with
its inexpensive, qualified
workforce and favorable
business taxation. It is uncertain, however, as to whether
this prosperity will benefit the
eastern part of the country
where unemployment is heaviest.
The population seems resigned
to “tightening its belt” and is,
at this point in time, finding
relief in undeclared work. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_036_0206 |