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Titre Slovénie 2002-2003. La continuité
Auteur Petrovic Liliane
Mir@bel Revue Le Courrier des Pays de l'Est
Numéro no 1036-1037, juin-juillet-août 2003 Europe centrale et orientale 2002-2003
Page 220-236
Annexes Bibliographie, Chronologie, Tableaux
Mots-clés (géographie)Croatie Slovénie
Mots-clés (matière)croissance économique gouvernement homme politique inflation minorité parti politique politique économique politique étrangère politique intérieure privatisation relations extérieures résultats électoraux situation économique vie politique
Mots-clés (organismes)Union européenne - U.E.
Résumé Le 1er décembre 2002, Milan Kucan, qui a tenu l'Etat slovène sur les fonts baptismaux voilà plus de dix ans, ne pouvant exercer un troisième mandat de Président, a été remplacé, sans surprise, par celui qui fut durant une décennie son Premier ministre, Janez Drnovsek. Cette nouvelle donne ne s'est traduite que par des changements mineurs dans la composition de l'équipe dirigeante et les priorités de politique intérieure et extérieure sont demeurées inchangées. Sur le plan interne et compte tenu de son adhésion prochaine à l'UE, la Slovénie doit régler, au plus vite et au mieux, le sort de ceux qui continuent de vivre sur son territoire depuis l'éclatement de la Yougoslavie sans être d'origine slovène et qu'elle a eu tendance, jusqu'à présent, à inciter à partir. Quant à sa politique extérieure, elle est désormais entièrement consacrée à la préparation de son intégration, en mai 2004, à l'Otan et à l'UE, une double perspective accueillie très favorablement par les électeurs (seule la Slovénie a organisé un référendum sur l'adhésion à l'Otan). Les relations avec la Croatie n'en restent pas moins une priorité, mais elles sont, selon les cas, promises ou non à une amélioration prochaine, la question de la délimitation des frontières maritimes étant, sans doute, la plus épineuse. Enfin, sur le plan économique, le ton est à l'optimisme : en dépit de la baisse de la demande en provenance de l'UE, la croissance a été de 3,2 % en 2002, tirée par l'investissement et les exportations vers les pays de l'ex-Yougoslavie, de l'ALECE et de la CEI. De plus, le budget de l'Etat, malgré la baisse des recettes de privatisation liée au ralentissement du processus, et la balance commerciale ont enregistré des déficits tout à fait tenables. Seule ombre au tableau, le taux d'inflation demeure incompressible (7,5 % en moyenne annuelle en 2002) et très supérieur à la moyenne européenne (2,1 %). Aussi le gouvernement et la Banque centrale ont-ils décidé de prendre toutes les mesures susceptibles de freiner la hausse des prix.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Slovenia Continuity On December 1st 2002, Milan Kucan, who inaugurated the Slovene State, could not run for a third presidency and it came as no surprise that he was replaced by his Prime minister of the last decade, Janez Drnovsek. This new situation resulted in minor changes in the composition of government while foreign and domestic political priorities did not change. Domestically, in light of its upcoming EU membership, Slovenia must quickly and positively resolve the situation of those non-Slovenes who have continued to live in the country since the break up of Yugoslavia and who have, up until now, been encouraged to leave. Foreign policy has been entirely devoted to preparations for the May 2004 integration into NATO and the EU, developments which have been very favorably received by the electorate (only Slovenia organized a referendum on NATO membership). Relations with Croatia also remain a priority with more or less positive prospects in the near future, while the question of maritime boundaries is, perhaps the most difficult. The economy looks positive : despite a drop in EU demand, growth reached 3.2 % in 2002, due to investments and exports to countries of the ex-Yugoslavia, the CEFTA and the CIS. The State budget, despite the drop in income from privatizations due to a slowdown in the process, and the trade balance registered manageable deficits. The only dark spot is that the rate of inflation remains irreducible (7.5 % annually on the average), and much above the European average (2.1 %). The government and the Central Bank have decided to take all measures which might end price hikes.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_036_0220