Titre | L'entrée dans la zone euro. Des politiques de change délicates | |
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Auteur | Gianella Christian, Vicard Vincent | |
Revue | Le Courrier des Pays de l'Est | |
Numéro | no 1031, janvier 2003 Le cinquième élargissement de l'Union européenne | |
Page | 21-35 | |
Annexes | Graphiques, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | change euro monnaie politique monétaire prix productivité taux de change | |
Mots-clés (géographie) | Pays d'Europe centrale et orientale - PECO | |
Mots-clés (organismes) | Union européenne - U.E. | |
Résumé |
Etre compétitives représente pour les
économies des pays candidats à
l'adhésion à l'UE le pré-supposé
censé leur permettre de se hisser aussi
rapidement que possible au niveau
moyen de développement communautaire. Toutefois, la réalisation de cet
objectif peut être contrariée par la
forte appréciation réelle de la monnaie
qui, selon la théorie vérifiée par la
pratique, accompagne un processus de
rattrapage. Cette tendance à l'appréciation s'est amorcée dans les pays
candidats à des moments divers,
déterminés surtout par le régime de
change adopté. Toutefois, l'effet
négatif qui aurait pu en résulter pour
la compétitivité de ces économies a
été, en partie, compensé par les gains
de productivité, importants entre 1997
et 2001, mais qui tendent ensuite à décliner. Aujourd'hui, les pays candidats
se partagent en deux groupes selon les
régimes de change pour lesquels ils
ont opté : ceux qui ont décidé de
rattacher leur monnaie à une devise
forte (currency board dans le cas de
l'Estonie, de la Lituanie et de la
Bulgarie, ou ancrage au DTS comme
en Lettonie) et ceux qui ont choisi un
système plus souple visant avant tout
à contenir l'inflation (Pologne,
Hongrie, République tchèque,
Slovaquie). Dans la perspective d'une
entrée dans la zone euro, qui suivrait
de peu l'adhésion à l'UE, une appréciation réelle des monnaies de 2 à 3 %
paraît soutenable, mais le risque est
qu'avec la libéralisation des mouvements de capitaux, consécutive à cette
adhésion, l'afflux d'investissements
venant de l'étranger n'accentue cette
appréciation. Aussi les Banques
centrales vont-elles devoir manœuvrer
habilement. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Euro Zone Entry
Sensitive Exchange
Policies
For the economies of the EU
membership candidates, competitiveness presupposes that
they be able to rise as rapidly
as possible to average community
development levels. Fulfilling
this aim could be hindered by
sharp real currency appreciation which, according to the
theory borne out by praxis,
accompanies the catching up
process. The tendency towards
appreciation arose in the
candidate countries at different
times, depending particularly
on the exchange regime
adopted. The possible negative
effect on economic competitiveness was, albeit, partially
compensated by substantial
gains in productivity between
1997 and 2000, although this
subsequently declined. Today
these candidate countries are
divided into two groups
according to the exchange
regime adopted : those
countries opting to link up to a
strong currency (currency
board in Estonia, Lithuania and
Bulgaria or linking up to the
SDR as Latvia); those who have
chosen a more flexible system
aimed above all at countering
inflation (Poland, Hungary, the
Czech Republic, Slovakia). With
a view to their entry into the
Euro zone which will follow
closely on EU membership, a
real monetary appreciation of 2
to 3 % will be sustainable, but
the risk remains that with the
liberalization of capital movements subsequent to EU
membership, the influx of
foreign investments will accentuate this appreciation. Skilful
manoeuvring may be required
by the central banks. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CPE_031_0021 |