Titre | Le retournement du rapport de force aux élections régionales de mars 2004 : amplitude et déterminants | |
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Auteur | Brouard Sylvain | |
Revue | Revue Française de Science Politique | |
Numéro | Vol. 54, no 4, 2004 Les élections régionales et cantonales de mars 2004 | |
Rubrique / Thématique | Les élections régionales et cantonales de mars 2004 |
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Page | 621-637 | |
Annexes | Tableaux | |
Mots-clés (matière) | conseil régional droite élections régionales extrême gauche gauche parti socialiste participation électorale résultats électoraux | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Mots-clés (organismes) | Front national - F.N. | |
Résumé |
Le rapport de force gauche-droite a subi une inflexion électorale claire en mars 2004, comparé aux élections des années 2002 et 1998. L'importance du mode de scrutin relativise l'amplitude, en sièges et majorités, de la victoire de la gauche, dont le Parti socialiste recueille la majorité des fruits. Si le recul de l'extrême gauche est à la fois un effet et une condition de la victoire de la gauche, la contribution de l'extrême droite à la défaite de la droite n'est pas déterminante. La victoire de la gauche repose sur une mobilisation différentielle des électorats de gauche et de droite, sans être pour autant une victoire par défaut. En effet, au premier tour et entre les deux tours, la droite a gagné des suffrages par rapport à 1998. Le scrutin régional à deux tours a probablement été le véhicule ad hoc du « vote sanction » et le moteur inédit du sursaut de la participation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The characteristic left/right rapport de force undoubtedly experienced a mutation in the March 2004 elections in comparison with the 2002 and 1998 elections. Even though the socialist party came out winning a majority of seats, the victory of the left should however be temporised by the voting process. Even if the setback of the extreme left parties represented a condition for the victory of the left, the part played by the extreme right parties cannot be taken as determinant in the defeat of the right. The victory of the left can be accounted for by the differential mobilisation of all voters ; it cannot be considered as a failing victory. In comparison with 1998, whether it be in the first round or between the two ballots, the right gained votes. In the regional elections, the two ballot system may appropriately have promoted the “disapproval vote”, as well as enhanced participation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFSP_544_0621 |