Contenu de l'article

Titre Les hauts et les bas du vote Le Pen 2002
Auteur Nonna Mayer
Mir@bel Revue Revue Française de Science Politique
Numéro Vol. 52, no 5-6, 2002 Sur quelques énigmes des élections du printemps 2002
Page 505-520
Annexes Tableaux
Mots-clés (matière)campagne électorale comportement électoral électeur élections présidentielles idéologie sécurité vote xénophobie
Mots-clés (géographie)France
Mots-clés (anthropo)Le Pen (Jean-Marie)
Résumé A partir des trois vagues du panel électoral français 2002, cette étude cherche à comprendre comment l'extrême droite française frôle 20 % des suffrages exprimés au premier tour de l'élection présidentielle de 2002 et retombe à 12 % au premier tour des législatives. Les traits distinctifs du vote Le Pen n 'ont pas changé. Il garde son caractère autoritaire et ethnocen-trique, peu diplômé, masculin et populaire. Sa progression traduit sa percée dans le monde rural et agricole, chez les seniors et dans l'électorat de droite, à la faveur d'une campagne axée sur l'insécurité et de l'usure des grands partis. Mais il souffre toujours d'un déficit de légitimité et de crédibilité politique, et la scission de 1999 a cassé la dynamique partisane, « l'effet Le Pen » n'est plus soutenu par « l'effet FN ».
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The ups and downs of the le pen vote in 2002 Drawing from the three waves of the French 2002 Electoral Panel, this study tries to explain why the French far right came close to 20 % of the votes in the first round of the presidential election and fell back to 12 % in the first round of the legislative elections. The characteristic features of Le Pen voters haven't changed : authoritarian and ethnocentric, poorly educated, predominatly male and working class. Their rising number is due to Le Pen's breakthrough in the rural and farming world, among the over-fifties and the right wing leaners, thanks to a cam­paign focused on insecurity and to the wearing out of the mainstream parties. But Le Pen still suffers from his lack of political legitimacy and credibility, and the 1999 scission broke the party's dynamic. The electoral "Le Pen effect" is no more supported by the "FN effect".
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_2002_num_52_5_403735