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Titre La beauté de la mort communiste
Auteur Bernard Pudal
Mir@bel Revue Revue Française de Science Politique
Numéro Vol. 52, no 5-6, 2002 Sur quelques énigmes des élections du printemps 2002
Page 545-559
Mots-clés (matière)communisme histoire idéologie livre militantisme ouvrier
Mots-clés (géographie)France
Mots-clés (organismes)Parti communiste français - P.C.F.
Résumé Bien que le processus de dissociation du PCF soit vraisemblablement d'une grande complexité, on peut sans doute distinguer, pour des raisons analytiques, ce qui relève des mécanismes de dissociation propres au monde communiste ou d'évolutions diverses auxquelles l'institution communiste ne parvient pas à s'adapter, et ce qui relève des multiples formes directes ou indirectes d'anticommunisme(s). L'étude des aggiornamenti (1961-1977 ; 1991-2002) tend à mon­trer que le « centralisme-démocratique », dimension centrale du communisme, n 'a jamais été réellement mis en cause parce qu'en lui se condense la spécificité de l'expérience communiste. Cet impensé est alors pensé par d'autres selon des logiques anticommunistes structurées par l'ethno centrisme de classe. Pris entre une histoire refoulée et une série de représentations disqualifiantes, le désarroi communiste conduit alors progressivement à la dissociation de l'entreprise politique.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The beauty of the communist death Although the process of the FCP's (French Communist Party) dissociation is surely highly complex, it is possible for analytical reasons to separate the mechanisms of dissociation that pertain to the communist world itself or to the various changes to which the communist institution can't adapt from the manifold direct and indirect forms of anticommunism. The study of the aggior­namenti (1961-1977 ; 1991-2002) shows that the "democratic centralism", which is central to communism was never really challenged because the specificity of the communist experience is focused in it. The refusal to deal with this has been dealt with by others in an anticommunist logic structured by class ethnocentrism. Torn between a repressed history and a series of disqualifying representations, the communist confusion progressively led to the dissociation of the political enterprise.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_2002_num_52_5_403737