Titre | Les élections de 2002 constituent-elles un « moment de rupture » dans la vie politique française ? | |
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Auteur | Pierre Martin | |
Revue | Revue Française de Science Politique | |
Numéro | Vol. 52, no 5-6, 2002 Sur quelques énigmes des élections du printemps 2002 | |
Page | 593-606 | |
Annexes | Tableaux | |
Mots-clés (matière) | élections législatives élections présidentielles résultats électoraux vie politique vote | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Résumé |
Les élections de 2002, présidentielle et législatives, ont été l'occasion d'évolutions électorales importantes et d'événements spectaculaires, comme la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle. Parmi les évolutions électorales significatives du premier tour de la présidentielle, on doit noter l'effondrement du parti communiste, une percée de l'extrême gauche ainsi qu'une nouvelle poussée de l'extrême droite et des Verts. Inversement, le parti socialiste et la droite modérée enregistrent de très mauvais résultats, illustrés par l'élimination de Lionel Jospin et le résultat de Jacques Chirac à moins de 20 %. Mais seule la chute du parti communiste sera confirmée aux élections législatives de juin, marquées par une très nette victoire du nouveau parti de rassemblement de la droite modérée derrière Jacques Chirac -l'UMP ? et un net redressement du parti socialiste. Au total, les élections présidentielle et législatives de 2002 ne constituent pas un moment de rupture - au sens de la théorie des réalignements ? de l'ordre électoral et partisan en place depuis le réalignement de 1984. La vie politique française reste organisée autour de l'affrontement de deux coalitions électorales de gauche et de droite, respectivement dominées par les socialistes et les chiraquiens, avec une force significative isolée à l'extrême droite. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The 2002 presidential and legislative elections saw major electoral changes and spectacular events, like the presence of Jean-Marie Le Pen in the second round of the presidentials. Among the significant election changes in the first round were the collapse of the communist party, an advance of the left wing as well as a new sprint of the far right and the Greens. Inversely, the socialist party and the moderate right had very bad scores, illustrated by the elimination of Lionel Jospin and the less than 20 % score by Jacques Chirac. But only the fall of the communist party was confirmed in the June legislative elections, marked by a very clear victory of the new regrouping of the moderate right behind Chirac - the UMP ? and a frank recovery of the socialist party. All things considered, the presidential and legislative elections of 2002 do not signal a moment of rupture ? according to the theory of realignments ? of the electoral and party order in place since the 1984 realignment. French political life remains organized around the clash of two electoral coalitions, left and right, respectively dominated by the socialists and the Chiraquiens, with a significant isolated force on the far right. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_2002_num_52_5_403740 |