Contenu de l'article

Titre L'évolution politique des électeurs français, de février à juin 1969
Auteur Alain Lancelot, Pierre Weill
Mir@bel Revue Revue Française de Science Politique
Numéro 20e année, n°2, 1970 Le référendum d'avril et l'élection présidentielle de juin 1969
Rubrique / Thématique
Le référendum d'avril et l'élection présidentielle de juin 1969
Page 249-281
Résumé L'évolution politique des électeurs français de février à juin 1969, par Alain Lancelot et Pierre Weill A partir de douze sondages effectués par la SOFRES auprès d'échantillons nationaux, cet article retrace l'évolution des intentions de vote des Français entre février et juin 1969. La France vivait encore à l'heure du oui en février 1969. Mais elle a reçu sans enthousiasme - avec même une vague inquiétude - le vaste projet de réforme proposé par le général de Gaulle. Basculant dans l'opposition, le centre-droit a arbitré en faveur du non. Après le départ du général de Gaulle, le regroupement du centre-gauche et du centre-droit sur le nom de M. Poher a paru un moment en mesure de l'emporter. Mais la très grande cohésion de l'électorat gaulliste et la remontée régulière du candidat communiste ont entraîné le retour à une certaine polarisation : les modérés ont reflué vers un gaullisme un peu plus marqué à droite qu'au temps du général de Gaulle.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The political evolution of French electors between February-June 1969, by Alain Lancelot and Pierre Weill This article traces the evolution of the voting intentions of the French electorate between February-June 1969 thanks to twelve opinion polls carried out by the SOFRES and based on a national sample. In February 1969 France was still solidly behind general de Gaulle. But the vast scheme of reform proposed by him was received without enthusiasm - even with a certain degree of apprehension. By joining the opposition the centre-right weighted the scales in favour of the noes. After general de Gaulle's departure the grouping together of centre-left and centre-right in favour of Mr. Poher seemed for a moment capable of winning the day. But the cohesion of the gaullist electorate and the regular rise in popularity of the communist candidate forced the return to a certain polarization: the moderates joined up with a gaullism slightly further right than in general de Gaulle's time.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1970_num_20_2_393224