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Titre Noblesse et représentation parlementaire : les députés nobles de 1871 à 1968
Auteur Jean Bécarud
Mir@bel Revue Revue Française de Science Politique
Numéro 23e année, n°5, 1973
Page 972-993
Résumé Noblesse et représentation parlementaire : les députés nobles de 1871 à 1968, par Jean Bécarud L'Assemblée nationale de 1871, avec 225 nobles députés, soit 33 % des sièges pourvus, augure curieusement on le sait la naissance de la Troisième République. La prééminence de cet "ordre" ira diminuant dans les législatures successives puisqu'en 1914 on ne compte plus que 55 élus nobles. Pour toute cette période, la quasi-totalité des circonscriptions qui accordent leur confiance à des élus nobles sont des circonscriptions rurales. Il semble que ce soit moins un pouvoir économique établi sur la grande propriété foncière qu'un "climat psychologique" favorable dans certaines régions aux nobles comme notables qui leur ont permis de jouer ce rôle politique. En 1968, malgré la légère remontée du nombre de députés nobles par rapport aux consultations de la Quatrième République, il est clair que la place exceptionnelle occupée par la noblesse dans l'Assemblée nationale de 1871 n'est plus qu'un lointain souvenir. [Revue française de science politique XXIII (5), octobre 1973, pp. 972-993.]
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Nobility and parliamentary representation: deputies of noble birth from 1871 to 1968, by Jean Bécarud With 225 deputies belonging to the nobility, i.e. 33% of the total number of seats, the 1871 National Assembly was, as we know, a curious augury of the coming of the Third Republic. The pre-eminence of this "order" gradually decreased with each successive legislature, until in 1914 there were no more than 55 elected representatives from the nobility. Throughout this period, almost all the constituencies which gave votes of confidence to members of the nobility were rural constituencies. It would appear that it was not so much economic power through landed property that enabled them to play a political role, as a "psychological climate" which in some regions was favourable to the nobility considered as leading citizens. In 1968, in spite of a slight increase in the number of deputies of noble birth compared with elections under the Fourth Republic, it is obvious that the exceptional importance of the nobility in the 1871 National Assembly is no more than a distant memory. [Revue française de science politique XXIII (5), octobre 1973, pp. 972-993.]
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1973_num_23_5_393504