Titre | La participation des étudiants aux élections universitaires en France (1970-1973) | |
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Auteur | Isabel Boussard | |
Revue | Revue Française de Science Politique | |
Numéro | 24e année, n°5, 1974 | |
Page | 940-965 | |
Résumé |
LA PARTICIPATION DES ÉTUDIANTS AUX ÉLECTIONS UNIVERSITAIRES EN FRANCE (1970-1973), par ISABEL BOUSSARD
Les étudiants participent, comme les autres catégories de personnel, aux élections aux conseils d'UER et d'universités institués par la loi d'orientation de l'enseignement supérieur. Leur participation est plus intéressante à étudier dans le premier cas que dans le second, car, pour l'un elle concerne, ou devrait concerner, la totalité des étudiants, alors que pour l'autre les élections ont lieu le plus souvent au deuxième degré. En fait, après un score honorable en 1969, durant la période transitoire (52 % de votants), la participation des étudiants aux élections aux conseils d'UER est faible (entre 25 et 30 %), plus faible que celle des autres catégories de personnel, plus faible à Paris qu'en province et elle décroît avec les années. Parmi les différentes variables envisagées, trois doivent être retenues : la taille des établissements, qui fait varier la participation de manière inversement proportionnelle, le degré de finalité des études et la possibilité de concurrence entre les différents mouvements étudiants. Ces trois variables correspondent largement au degré d'intégration des individus dans leur milieu, c'est-à-dire une des explications principales de la participation politique.
[Revue française de science politique XXIV (5), octobre 1974, pp. 940-965.] Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
STUDENT PARTICIPATION IN UNIVERSITY ELECTIONS IN FRANCE (1970-1973), by ISABEL BOUSSARD
Like other categories of staff, students take part in the UER and university council elections instituted by the higher education Guideline Act. Their participation in the former is the more interesting in that it concerns, or should concern, all students, whereas the latter elections are usually of the second degree. In fact, after an honourable performance in 1969 during the transition period (52 percent of the votes), student participation in UER council elections has been low (between 25 and 30 percent), lower than that of other categories of staff and lower in Paris than in the provinces, and is falling every year. Among the different variables considered, three must be looked at more closely : the size of the establishment which participation varies with in inverse proportion, the extent to which studies are terminal and the possibility of competition between the different student movements. These three variables largely determine the degree to which individuals are integrated in their environment, in other words they offer one of the main explanations of political participation.
[Revue française de science politique XXIV (5), octobre 1974, pp. 940-965.] Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1974_num_24_5_418742 |