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Titre La Grèce en quête d'une politique indépendante
Auteur Panayote E. Dimitras
Mir@bel Revue Revue Française de Science Politique
Numéro 33e année, n°1, 1983
Page 109-132
Mots-clés (matière)diplomatie politique étrangère relations internationales
Mots-clés (géographie)Grèce
Résumé La victoire des socialistes grecs aux élections de 1981 a inquiété un grand nombre de gouvernements occidentaux, à cause des thèses neutralistes et antioccidentales du parti de M. Papandréou. Ces thèses reflétaient d'ailleurs l'isolationnisme de l'opinion publique, réagissant à 150 ans d'intervention, souvent directe, des grandes puissances dans les affaires du pays. Or, pendant la campagne électorale, le PASOK avait laissé entendre qu'une fois au pouvoir il adopterait une politique réaliste, ce qui s'est bien passé depuis les élections : M. Papandréou essaie de redéfinir la politique étrangère de la Grèce au sein et non pas en dehors de ses alliances. Si, toutefois, cette modération n'aboutit pas à des résultats dans l'immédiat, il demeure un risque de déviation neutraliste à cause des pressions provenant de l'aile gauche de son parti et du Parti communiste, au profit duquel le PASOK a perdu 12% des voix aux élections municipales de 1982.
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais The victory of the Greek socialiste in the 1981 elections worried many western governments because of Mr. Papandreou's party's neutralist and anti-western positions. These positions were reaction to 150 years of often direct intervention in the coutry's business by the great powers and a reflection of the public opinion's isolationism. However, during the electoral campaign, the PASOK had indicated that once in power it would adopt a realistic policy and this has, in fact, happened since the elections. Mr. Papandreou is trying to redefine Greece's foreign policy within, not outside, its alliances. But if this moderation does not produce immediate results, there remains the risk of a neutralist shift due to the pressures put upon the party by its left wing and by the Communist party, to which the PASOK lost 12% of the votes in the 1982 municipal elections.
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1983_num_33_1_394058