Titre | Les élections municipales de 1993 en Italie | |
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Auteur | Geneviève Bibes, Jean Ranger | |
Revue | Revue Française de Science Politique | |
Numéro | 45e année, n°6, 1995 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 955-979 | |
Mots-clés (matière) | élections municipales mode de scrutin parti politique système électoral | |
Mots-clés (géographie) | Italie | |
Résumé |
Les élections municipales de juin et novembre-décembre 1993 en Italie ont inauguré une nouvelle loi électorale locale, qui fait une place au principe majoritaire et, surtout, distingue l'élection directe des maires de l'élection des conseils. La crise civique et la désagrégation du système partisan dominé par la Démocratie-chrétienne offraient la possibilité d'une redistribution du jeu politique, pour peu que les partis et les électeurs utilisent pleinement le nouveau mode de scrutin. En fait, parmi les grandes formations, seul le PDS semble avoir conçu une véritable stratégie d'alliances, et en avoir retiré d'appréciables bénéfices. Au contraire, la DC et ses alliés gouvernementaux, discrédités dans l'opinion, sont restés isolés, non seulement du centre-gauche mais aussi de la droite néo ou post-fasciste et des fédéralistes de la Ligue lombarde : l'« aire gouvernementale » en a payé le prix d'une déroute spectaculaire. Cependant, face aux partis maladroits ou incertains, les électeurs ont largement validé la réforme électorale, en marquant leur intérêt pour l'élection directe des maires et en accordant un rôle directeur à ce vote personnalisé, par rapport au vote pour les listes partisanes. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The 1993 municipal elections in Italy
The June and November-December 1993 municipal elections in Italy inaugurated a new local election law which makes partial use of the majority principle and, even more importantly, distinguishes the direct election of mayors and the election of the councils. The civic crisis and the falling apart of the party system dominated by Christian Democracy have made possible a political redistribution, provided that the parties and the voters use fully this new election system. Among the major parties, only the PDS seems to have worked out a real strategy of alliances and to have benefited substantially from it. The DC and its governmental allies, discredited in public opinion, have remained isolated, both from the center-left and from the neo- or post-Fascist right and the federalists of the Lombard League : the « government sphere » paid the price through a spectacular rout. Faced with awkward or uncertain parties, the voters nevertheless generally validated the electoral reform by showing interest in the direct election of mayors and by granting a leading role to this personalized vote as compared to the vote for party lists. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFSP_456_955 |