| Titre | Les statistiques scolaires comme représentation et comme activité | |
|---|---|---|
| Auteur | Jean-Pierre Briand, Jean-Michel Chapoulie, Henri Peretz | |
 |
Revue | Revue Française de Sociologie |
| Numéro | 1979, 20-4 | |
| Page | 669-702 | |
| Résumé |
Jean-Pierre Briand, Jean-Michel Chapoulie, Henri Peretz : Les statistiques scolaires comme représentation et comme activité.
Cette étude empirique des statistiques produites en France entre 1920 et 1950 par l'institution scolaire montre que les statistiques sont déterminées dans toutes leurs caractéristiques par les nécessités de la gestion des établissements et par les significations constituées attribuées dans la période à différents aspects de leur fonctionnement. En conséquence, les statistiques d'effectifs scolarisés mesurent, en première analyse, non une propriété de la population ? ses comportements de scolarisation ? mais un aspect de l'activité de l'institution scolaire, saisie à travers les catégories de celle-ci. Dans une seconde partie, l'article étudie les problèmes posés par l'utilisation des statistiques d'élèves pour l'étude des évolutions de la scolarisation et examine ainsi systématiquement les divers facteurs institutionnels influençant les effectifs recensés. Cette analyse fait apparaître de nombreuses insuffisances dans l'utilisation des statistiques d'effectifs par diverses études antérieures et suggère une affinité entre les modes d'interprétation habituels de ces données et les schemes de raisonnement utilisés pour rendre compte des évolutions de la scolarisation qui tendent, entre autres, à sous-estimer les facteurs institutionnels et à abstraire les évolutions de la fréquentation des processus institutionnels dans lesquels elles s'insèrent. Source : Éditeur (via Persée) |
|
| Résumé anglais |
Jean-Pierre Briand, Jean-Michel Chapoulie, Henri Peretz : Scholastic statistics as representation and activity.
This empirical study of the scholastic statistics produced in France between 1920 and 1950 shows that they are determined in everyone of their characteristics by the needs of school administration and by the meanings alloted to different aspects of their functionning during this period. Consequently school attendance statistics do not measure the population schooling behaviour, but an aspect of educational activity given by its constituents. In a second part, this article studies the problems of the use of scholastic statistics in the study of school attendance trends, and the different institutional factors that influence it. It stresses as well the numerous lacks in the use of school attendance statistics in former researches, and suggests an affinity between the traditional interpretation of these statistics and the reasoning schemes inherent to their understanding which tend to underestimate the institutional factors and to abstract the attendance evolution from the institutional processes in which they are fitted. Source : Éditeur (via Persée) |
|
| Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1979_num_20_4_6727 |
