Titre | Mesurer le crime. Entre statistiques de police et enquêtes de victimation (1985-1995) | |
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Auteur | Philippe Robert, Renée Zauberman, Marie-Lys Pottier, Hugues Lagrange | |
Revue | Revue Française de Sociologie | |
Numéro | 1999, 40-2 | |
Page | 255-294 | |
Annexes | Bibliographie, Graphiques, Tableaux | |
Mots-clés (matière) | crime criminalité délit enquête infraction police statistiques victime | |
Mots-clés (géographie) | France | |
Mots-clés (organismes) | INSEE | |
Résumé |
Mesurer le crime d'après les seuls comptages d'activité des institutions publiques chargées de le réprimer a longtemps signifié une grande confiance implicite dans l'adéquation de leur action aux attentes de sécurité. Se tourner, au moins partiellement, vers l'enquête - comme l'ont fait progressivement tous les pays comparables dans les trente dernières années - manifeste la montée d'un doute sur cette adéquation. Que I'Insee ait introduit un module sur la victimation dans son enquête (1996) sur les conditions de vie des ménages ouvre, pour la première fois en France, l'occasion d'une mesure de la variation sur le moyen terme d'une décennie : en comparant ses résultats avec ceux de la seule enquête nationale jusqu'alors disponible (Cesdip, 1986), on découvre combien agressions et atteintes patrimoniales diffèrent, tant par leurs masses que par leurs allures. On peut encore évaluer dans quelle mesure, variable selon les sortes de victimation, la statistique officielle rend encore convenablement compte tant des évolutions que des ordres de grandeur. Outre ses leçons de méthode, cet exercice modifie ou précise le débat sur le crime. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
Philippe Robert, Renée Zauberman, Marie-Lys Pottier, Hugues Lagrange : To assess crime. Between police statistics and victim investigations (1985-1995).
Assessing crime only by means of quantifying the activity of the public institutions in charge of repressing crime has for a long time meant that there must be implicit trust in their action matching security requirements. Turning to surveys, at least partially, as all comparable countries have done, progressively, over the last thirty years, shows there is an element of doubt in this match. The fact that INSEE has introduced a module on victim investigation in its survey (1996), on living conditions of households, creates the possibility, for the first time in France, to measure medium-term variation over a decade : comparing these results with those from the one and only national survey currently available (CESDIP, 1986) it can be seen to what extent aggression and attacks on personal effects differ, by both their impact and their aspect. It can also be assessed to what extent - this varies according to the type of victim - the official statistics report both evolution and magnitude. In addition to its lessons on method, this exercise alters or clarifies the debate on crime. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1999_num_40_2_5169 |